L'essentiel de la cote Au terme de la première séance hebdomadaire, le marché se ressaisit légèrement. À la clôture, les indices phares de la place avancent de 0,21%, à 8.847,63 points pour le Masi et de 0,19% à 7.201,28 points pour le Madex. Dans ces conditions, leurs variations annuelles s'établissent à -5,47% pour le Masi et de -5,42% pour le Madex. Côté volume, le marché a drainé un flux global de 25,8 MDH seulement, entièrement échangé sur le marché central actions. Au registre des valeurs les plus liquides, on notera le titre Brasserie du Maroc, avec un volume de 5,99 MDH. Il est suivi d'Attijariwafa bank et de Managem, avec des volumes respectifs de 4,2 et de 3,5MDH. Côté variations, Auto Hall arrive en tête des plus fortes hausses de la séance. L'action gagne ainsi 5,98% et clôture à 60,57 DH. Jet Alu et S2M se ressaisissent et progressent également de 5,49% et de 5,28% respectivement et s'échangent à 192 et à 167,50 DH . À l'inverse, HPS accuse de la plus forte baisse de la séance soit 6% et clôture à 225,60 DH. Mediaco Maroc et Maghrebail reculent également de 6% et de 5,99% respectivement. Les deux valeurs clôturent aux cours respectifs de 32,90 et à 547,90 DH. Production cacaoyère mondiale en baisse À New York, la tonne de Cacao valait 2.210 dollars L'Organisation internationale du cacao (ICCO) a publié sa première estimation de l'année sur la production cacaoyère mondiale, qui serait en baisse de 1,8% pour la campagne 2012-2013, à 4,003 millions de tonnes, contre 4,075 millions de tonnes l'an passé. Le broyage des fèves par les industriels de la chocolaterie augmenterait en revanche de 60.000 tonnes, +1,5% sur un an, pour atteindre 3,948 millions de tonnes en 2012-2013. L'excédent de l'offre par rapport à la demande de fèves est pratiquement stable à 86.000 tonnes, contre 90.000 tonnes en 2011-2012. À l'arrivée, les stocks de fin de campagne se monteraient à 1,793 million de tonnes, soit une baisse prévue de 2,4% d'une année à l'autre. Les quantités disponibles équivalent à 44,7% des besoins estimés des professionnels (contre 46,6% l'an dernier). Les années cacaoyères de l'ICCO se situent entre octobre et septembre, partant du lancement de la campagne principale en Côte d'Ivoire. Les autorités de cette dernière tablent d'ores et déjà pour leur part sur une diminution de 13% de la production de cacao du pays pour la saison 2012-2013 entamée en octobre. Le cours du cacao a poursuivi sa baisse durant la semaine dernière. Les prix ont même atteint lundi 1.384 livres la tonne à Londres, ce qui correspond au plus haut depuis un mois, tandis qu' à New York, la tonne s'échangeait à près 2.210 dollars. L'euro/dollar plombé par Chypre et l'Italie Devant l'incertitude politique en Italie et les doutes financiers concernant Chypre, la monnaie unique n'a pas d'arguments pour se redresser face au dollar US. La parité vient d'enregistrer de nouveaux plus bas annuels qui semblent difficiles à défendre dans le contexte actuel tendu. 1.30 $ sera le seuil psychologique à préserver sous peine que la tendance baissière ne s'accentue dans les prochains jours. Les perspectives macroéconomiques ne semblent plus aussi roses qu'en début d'année. D'une part, le chômage continue de progresser alors que les craintes vis-à-vis de l'Italie qui semblait pourtant hors de danger, et l'annonce d'une aide probable de la zone euro à Chypre, ont entraîné de nouveaux dégagements des opérateurs sur la parité euro/dollar. En Italie, même si l'on anticipait des difficultés à l'approche des élections législatives, aucun parti ne s'est détaché. C'est alors que la situation est paralysée, bien que le pays doit absolument sortir la tête de l'eau et appliquer d'une part des mesures d'austérité pour limiter son endettement et d'autre part relancer son économie. Les taux à 10 ans se sont tendus vers 5%, contre moins de 4% au plus bas cette année. Il n'y pas encore de panique généralisée, mais l'Eurogroupe qui se réunira à partir d'aujourd'hui, devra se pencher activement sur ce cas. L'autre cas qui inquiète les marchés dans une moindre mesure, c'est Chypre. Le pays aurait besoin de 17 milliards d'euros d'aide pour recapitaliser en partie les banques exposées à la dette grecque. Le pays devra trouver des fonds pour ne pas entraîner une faillite de Chypre et donc une sortie de la Zone euro, voire provoquer un risque systémique, selon le commissaire européen des affaires économiques. CGI maintient inchangée la rémunération des actionnaires Après avoir clôturé l'exercice 2012 avec des agrégats en forte hausse, place maintenant à la rémunération des actionnaires. En termes de rendement, le Conseil d'administration de la CGI compte soumettre à l'approbation de la prochaine Assemblée générale des actionnaires le versement d'un dividende unitaire de 19 DH, soit le même niveau de rémunération qu'une année auparavant. Dans ces conditions, le dividend yield ressort à 3,2% par rapport à un cours de 586 DH. Comparé au rendement des autres immobilières cotées, celui de la CGI est relativement bas. MAI garde sa place de leader La filiale Assistance de la Banque populaire tire clairement son épingle du jeu en 2012. À fin décembre, Maroc Assistance International (MAI) a réalisé un chiffre d'affaires de 357 MDH en hausse de 9,5% comparé à 2011. Il garde de facto sa position de leader sur le marché de l'assistance au Maroc. Côté rentabilité, le résultat net de la compagnie ressort en forte hausse de 14,1% d'une année à l'autre et s'établit à fin décembre 2012 à 36 MDH. Dans ces conditions, le taux de réalisation de l'objectif pour 2012 dépasse les 100%. D'autre part, avec un niveau de fonds propres de 186 MDH, soit 40% du total bilan, MAI affiche des ratios prudentiels bien supérieurs au seuil réglementaire. Le taux de couverture de la marge de solvabilité ressort à 237%.