Après le procès CNSS ouvert depuis plus d'un an, c'est dorénavant au tour du dossier de l'ONDA de faire son entrée dans les tribunaux et ainsi retenir l'attention de l'opinion publique pendant les prochains mois et ce n'est pas finit. En effet, à en croire le gouvernement, d'autres dossiers sont dans le circuit. S'agit-il d'un "effet PJD" qui aurait permis de débloquer plusieurs dossiers en suspens depuis déjà trop longtemps ? Il n'empêche que plusieurs problèmes continuent d'entacher ces affaires, notamment l'expertise des magistrats et l'ambiguïté de certaines dispositions législatives. À en croire Tarik Sbai, président de l'Instance nationale de protection des biens publics, "des blocages, il y en a toujours eu dans ce genre de dossier et parfois, ils sont même de nature politique". Dans son édition d'aujourd'hui, Les inspirations ECO revient sur ces procès financiers et tend le micro à Rachid Diouri, avocat spécialiste des affaires liées aux crimes financiers pour apporter son éclairage d'expert. Selon lui, "le juge est amené à rendre une sentence sur des choses qu'il ne maîtrise peut-être pas". D'ailleurs, lorsque la sentence est prononcée dans ce type d'affaires, la Cour ordonne généralement une expertise judiciaire pour déterminer le préjudice subi.