Les facteurs autonomes de liquidité ont exercé en décembre dernier un impact expansif de l'ordre de 8,9 milliards de DH (MMDH) sur les trésoreries bancaires. Selon Bank Al Maghrib (BAM) ce phénomène est essentiellement en relation avec la hausse des avoirs extérieurs nets de la BAM et dans une moindre mesure avec la diminution du compte du Trésor auprès de la Banque centrale. Par ailleurs, le besoin de liquidité des banques s'est établi à 62,9 MMDH au lieu de 71,6 MMDH un mois auparavant, compte tenu de l'évolution des facteurs autonomes et de l'augmentation du montant minimum au titre de la réserve monétaire. Par ailleurs, Bank Al-Maghrib a réduit le volume de ses injections, le ramenant de 73 milliards à 68,4 milliards, dont 51 milliards à travers les avances à 7 jours, 15 milliards par le biais des opérations de pension livrées à 3 mois et 2,4 milliards véhiculés par l'opération des prêts garantis. Le taux interbancaire est, pour sa part, revenu à 3,13% en décembre, enregistrant ainsi une diminution de 5 points de base par rapport au mois précédent. Pour ce qui est des taux des bons du Trésor émis sur le marché primaire, ils ont marqué des hausses allant de 4 à 18 points de base par rapport aux dernières émissions. S'agissant des taux créditeurs, le taux moyen pondéré des dépôts à 6 et 12 mois s'est établi en novembre à 3,71%, en repli de 2 points de base par rapport au mois d'octobre.