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Portrait: Nasr Mégri La musique en héritage
Publié dans Les ECO le 18 - 01 - 2013


Nasr Mégri, Musicien
Avec son air de jeune premier, sa guitare électrique à la main et ses mélodies dans la tête, Nasr Mégri emprunte le chemin de la musique et de la nouvelle scène marocaine à tout juste 20 ans. Difficile de faire autrement lorsque l'on porte le nom d'une famille musicale comme les Mégri sur ses épaules. Inspiré par un père musicien, compositeur et chanteur et par une mère journaliste passionnée des mots, le jeune Nasr se révèle avoir des prédispositions pour l'art en général. Avec sept années de formation musicale au conservatoire derrière lui, le plus jeune de la lignée des Mégri est passionné de musique depuis toujours. «J'ai commencé à l'âge de 8 ans ma formation académique au conservatoire avec le solfège, le piano et la guitare, des années qui m'ont enrichi et fait de moi ce que je suis aujourd'hui», rapporte le jeune artiste. «C'est une bonne base pour commencer une carrière d'artiste». Une formation qui donne très vite lieu à une conscience musicale et à une volonté de commencer une véritable carrière professionnelle dans la chanson dès l'âge de 16 ans. Avec son groupe composé du guitariste Oussama Cortex, du bassiste Ali King, du batteur Mouhssine et du percussionniste Mister Nou, le jeune Mégri ne passe pas inaperçu lors de ses participations au Festival Mawazine de l'année dernière ou encore au Festival international des arts et de la culture, ainsi que lors de représentations intimistes à la Villa des arts. Mélange de mélodies occidentales, pop folk à tendance orientale voire «Rai», Nasr mélange volontiers les styles et propose des textes 100% marocains toujours dans la continuité du style des Mégri. «Je suis forcément influencé par le style Mégri, de Hassan à Mahmoud en passant par Younès», explique le jeune artiste qui définit son style musical comme de la World Music arabe. «J'essaie d'apporter du nouveau dans le style de ma famille en intégrant les nouvelles technologies et des instruments variés». Avec des titres comme «Ya dounia», «Allach» ou encore «Bent L'Oudaya», le jeune musicien berce son public avec des sonorités douces et pleines de romantisme, en transmettant espoir et bonne humeur. L'album, composé de 5 chansons inédites, contient également une reprise de la célèbre chanson de la famille, «Lili Twil» comme une façon de rendre hommage à son héritage et de ne jamais oublier d'où il vient. À l'image de son oncle, Younès Mégri, Nasr est attiré par le cinéma et il est actuellement en train de tourner dans le dernier film de Latif Lahlou. Il joue le rôle de Younès Mégri jeune. Une famille impliquée dans les rangs de la chanson marocaine depuis des années. Des chanteurs, des compositeurs, des acteurs, des artistes peintre et souvent, un peu de tout cela à la fois à l'image de Mahmoud ou Younès Mégri.
Musique d'abord !
Les frères Mégri ont su imposer un style musical sacré et consacré avec une empreinte bien à eux, se démarquant dans la composition musicale pour film ou encore en tant qu'auteur et compositeur comme Hassan Mégri, père de Nasr. Hassan, Mahmoud ,Jalila et Younès ont investi le domaine de la chanson il y a plus de vingt ans. Younès, considéré comme le plus pur et celui qui a le plus percé, s'est produit dans l'ensemble des pays du Maghreb et dans certaines capitales d'Europe, où ses prestations lui ont permis de conquérir un public qui pense que la chanson maghrébine a bien besoin du talent d'une star de sa dimension. Créateur avant-gardiste, cela fait plus de vingt ans que Younès Mégri s'efforce de s'identifier à ce que sera la chanson marocaine de demain. Il se lance dans le cinéma et débute sa carrière avec le directeur de casting marocain, Ahmed Boulane. Fier de ses origines et à l'image de son père Hassan ou de ses oncles dont il s'inspire beaucoup, Nasr propose son produit, jeune, imprégné de ses «pères», mais différent. Habitué des scènes et des plateaux de télévision malgré son jeune âge, Nasr a le virus de la musique dans le sang, mais ne délaisse pas ses études pour autant. Passionné par l'audiovisuel, il intègre l'institut spécialisé du cinéma et de l'audiovisuel pour compléter son statut d'artiste complet. Le jeune Nasr Mégri, influencé par la musique des années soixante, soixante-dix comme les Pink Floyd, les Beatles ou encore Elvis Prestley, a trouvé son propre chemin tout en respectant les pas de ses prédécesseurs. Avec son groupe, il sillonne les festivals et les scènes pour présenter l'album sur lequel il travaille en ce moment. Un mélange de morceaux imprégnés de world music , entre modernité et signature «Mégri» avec des paroles en arabe sur des mélodies modernes et occidentales. Un produit qui devrait voir le jour avant la fin 2013. Musique mais sans oublier le cinéma et le théâtre, puisque Nasr Mégri a beaucoup apprécié son expérience sur «les planches». Il semble avoir pris goût au virus du cinéma et semble être à l'aise dans le domaine du septième art, pour aspirer à une carrière «multitâches», à l'image de son oncle Younès, qui a su allier carrière dans la musique et dans le cinéma avec brio. «Mais la musique d'abord» révèlera le jeune homme conscient qu'une carrière professionnelle n'est pas chose facile et qu'il faut de la patience, de l'implication et de la concentration pour arriver à ses fins et construire une aventure belle et durable. En somme, le cinéma et la chanson marocaine semblent donc bien se porter avec des familles qui ne disparaissent pas et des jeunes qui font confiance à leur patrimoine musical. De génération en génération, l'amour de l'art se transmet telle une richesse à l'image de la famille «Batma» ou encore du patrimoine «Rouicha». C'est ainsi, que comme le prédit son prénom, la victoire de Nasr n'est pas loin, car les efforts sont toujours récompensés, surtout quand sang rime avec talent...


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