Les agriculteurs marocains souffrent encore des fausses rumeurs autour de la pastèque. L'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) confirme que la pastèque marocaine est conforme aux normes de sécurité sanitaire des aliments et ne contient pas de contaminants. Après les nombreuses rumeurs qui ont circulé concernant la qualité de la pastèque mise sur le marché, le ministère de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a démenti «catégoriquement» les rumeurs en rassurant que le fruit est parfaitement conforme aux normes de sécurité sanitaire des aliments. Les responsables du ministère qualifient les rumeurs partagées sur les réseaux sociaux au sujet de la nocivité de ce produit par «dangereuses, irresponsables et sans fondement» et portent préjudice à la production de la culture de la pastèque et aux agriculteurs. Le ministère de tutelle a indiqué que «toutes les analyses effectuées démontrent une absence totale de contaminants de ce fruit, que ce soit des résidus de pesticides, des métaux lourds ou des bactéries». En effet, les différentes analyses effectuées par l'Office nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), dans le cadre du plan de surveillance et de contrôle de la pastèque durant la campagne en cours, ont révélé l'absence de contaminants dans ce fruit, en l'occurrence les résidus des pesticides, des métaux lourds (plomb et cadmium) et des bactéries (salmonelles et coliformes). Preuve à l'appui, jusqu'au 20 juin 2021, une quantité de 218.000 tonnes de pastèques a été exportée au cours de cette campagne, soit pratiquement le même tonnage que la campagne précédente à la même date, contrairement aux allégations faisant état d'une baisse des exportations due à la qualité du produit. «Ces exportations ont été destinées principalement aux pays de l'Union européenne. Par ailleurs, le système européen de surveillance n'a signalé aucune non-conformité sur la pastèque marocaine exportée durant les cinq dernières années», notent les responsables du ministère. De même, les semences importées sont soumises à un contrôle technique et phytosanitaire systématique aux frontières pour s'assurer de leur conformité aux normes et aux spécifications en vigueur au niveau national avant d'autoriser leur admission pour commercialisation. Le ministère a également rappelé que l'utilisation de variétés de semences génétiquement modifiées est interdite pour toutes les cultures au Maroc. Mehdi Idrissi / Les Inspirations ECO