"Nous n'avons plus le choix". Pour Idriss Azami Al Idrissi, ministre délégué chargé du Budget, invité des Echos quotidien, si le gouvernement inscrit dans son plan d'action plusieurs réformes lourdes et structurelles pour le Maroc à mener en parallèle, c'est que le royaume n'a plus le choix, s'il veut poursuivre sa dynamique de développement. Compensation, retraite, justice... autant de chantiers priorisés actuellement par l'Exécutif et qui font du Maroc un pays qui a toujours la confiance des institutions internationales. D'ailleurs, l'obtention de la dernière ligne de précaution de la part du FMI ou encore l'émission d'obligations souveraines à un taux extrêmement avantageux, démontrent la perception positive du Maroc par ses différents partenaires internationaux, en dépit de l'impact qu'a eue la crise en Europe sur son économie. C'est du moins l'avis du ministre. Ce dernier affirme également que la loi de finances 2013 a été conçue de manière à répondre aux prérequis de ces chantiers de réformes, tout en tentant de préserver la compétitivité de l'économie. Azami se défend même que le budget 2013 soit un budget d'austérité. "Les pays qui ont eu recours à l'austérité étaient des pays à bout. Le Maroc n'est pas dans cette configuration, vu qu'il a encore une marge de manœuvre au niveau des recettes et des dépenses de fonctionnement, en vue de réduire son déficit budgétaire". Austérité ou pas, Budget 2013, ligne de précaution du FMI, emprunt à l'internationale... le ministre chargé du Budget livre sa vision de ce qui constitue l'actualité de la scène économique et financière dans l'édition de mercredi 2 janvier 2013 des Echos quotidien.