L'élection de Driss Lachgar à la tête de l'USFP dimanche dernier, n'est pas passée inaperçue au sein du parti de la rose. En effet, au lendemain de l'annonce des résultats des votes, les réactions se sont enchaînées. La première était la démission de Ali Bouâbid, fils de Abderrahim Bouâbid, l'un des dirigeants historiques et fondateurs du parti. Celui-ci avait déclaré sur sa page Facebook qu'il n'a dorénavant aucune relation avec le parti. Dans une déclaration aux médias faite aujourd'hui, le nouveau premier secrétaire de l'union socialiste des forces populaires, a affirmé l'avoir appris à travers des sites d'information. À ce sujet, Lachgar a affirmé qu'il fera tout pour que Bouâbid reste au sein du parti, à moins qu'il ne persiste dans sa décision. Il a également ajouté que «l'ère de la sacralité et de la dévolution successorale est révolue» dans le parti socialiste. Deuxième fait marquant de cette élection, l'appel à la démission collective du parti qu'a fait un groupe de jeunes de l'USFP, également activistes du mouvement du 20 février. Pour Lachgar, «aucun individu se trouvant à l'extérieur du Maroc n'est habilité à parler au nom des activistes du 20 février de l'USFP». Notons que le groupe du 20 février au sein du parti a d'ailleurs soutenu sa candidature au poste de premier secrétaire de l'USFP et a adhéré à son projet. Les jeunes demandant sa démission seraient donc un groupe qui «fait partie intégrante de la jeunesse ittihadia» explique Lachgar. Lors de cette sortie médiatique, ce dernier a également rappelé que son parti était à l'avant-garde des formations politiques en ayant réclamé des réformes, celles notamment qui ont été au cœur des revendications du mouvement du 20 février. à votre avis Driss LACHGAR, est-il l'homme de la situation ?