«C'est un véritable exercice d'équilibriste auquel se livre actuellement le secteur pharmaceutique marocain», commente l'Oxford Business Group (OBG) dans son dernier rapport baptisé «Maroc : rendre les médicaments plus accessibles». Le cabinet d'analyse économique s'intéresse dans ce document au secteur pharmaceutique qui, précise-t-il, «occupe par sa taille, la deuxième place à l'échelle du continent africain, après l'Afrique du Sud». En dépit de ce positionnement plutôt favorable, OBG relève que le Maroc doit faire face à une réalité à deux vitesses. Autrement dit, le pays «tente à la fois d'améliorer l'accès aux médicaments tout en tenant compte des inquiétudes des fabricants et des pharmaciens face au recouvrement des coûts». Notons par ailleurs, que la production locale «joue un rôle essentiel dans la satisfaction de la demande intérieure», les analystes d'OBG soulignent à ce titre, que le marché a «longtemps» subi la pression des évolutions tarifaires «entraînant de la part du gouvernement une augmentation de la distribution des médicaments génériques», poursuit le document et «une politique de baisse des prix pour l'utilisateur final». Pour rappel, l'industrie pharmaceutique au Maroc représente 40 unités de production, 50 distributeurs et plus de 11.500 pharmacies