«Les technologies de l'information, levier de modernisation des services publics». C'est le thème de la troisième édition du forum de l'Association des centraliens du Maroc. Prévu les 21 et 22 octobre à Casablanca, cet évènement regroupera, en plus des décideurs publics, quelque 200 experts et opérateurs nationaux et internationaux, spécialisés dans les domaines de la gouvernance publique et des technologies de l'information. Ce rendez-vous se veut une plateforme de réflexion et d'échanges sur des thèmes stratégiques et d'actualité, qui intéressent le monde des affaires, des institutions et le gouvernement. Ainsi, cette nouvelle édition sera marquée par trois workshops spécialisés, afin d'émettre des recommandations relatives à des thématiques clés, portant sur les IT et les services publics aux citoyens, aux entreprises, ainsi qu'à leur apport pour une meilleure efficacité des services publics. «Des Douanes à la `justice, en passant par l'administration fiscale, les technologies de l'information ont fait leur entrée dans la plupart des services publics», rappelle Mustapha Metaich, président du forum. Deux décennies après le lancement des premières études, la modernisation des services publics au Maroc reste toujours d'actualité. L'utilisation massive des technologies de l'information et le lancement du programme Maroc Numeric en 2008, ont ouvert un champ d'application qui était resté inexploré jusque-là. «Si des réussites certaines ont été enregistrées dans plusieurs domaines, il n'en demeure pas moins que des gisements d'améliorations importants restent à explorer», précise Mustapha Metaich, également vice-président de l'Association des centraliens du Maroc. C'est pourquoi, indique-t-il, «le forum centralien se propose de donner des pistes de réflexion et des solutions concrètes pour améliorer l'ensemble des services publics de l'Etat». En 2007 et en 2010, les deux éditions du forum s'étaient penchées sur les questions énergétiques et la mobilité durable. Le réseau des centraliens réunit les diplômés de l'Ecole centrale de Paris. Il regroupe plus de 15.000 membres en France et dans le monde. Pour sa part, l'Association des centraliens du Maroc compte quelque 400 diplômés de cet établissement parisien. 80% de ses membres sont Marocains, dont «un grand nombre assume de hautes responsabilités dans tous les secteurs d'activité : industrie, services, finances ou fonction publique», se glorifie-t-on auprès de cette association créée dans les années 50. L'association se donne pour mission de faciliter l'intégration des jeunes promotions de l'Ecole centrale de Paris, et d'apporter sa contribution sur les débats concernant les grandes thématiques de l'heure. Tout les deux ans, elle publie une revue pour «vendre le Maroc» à l'étranger, notamment auprès des investisseurs et des décideurs politiques.