Casablanca a clôturé, lundi 22 octobre, les activités du 3ème forum centralien. Ces rencontres, initiées par l'Association des centraliens du Maroc ouvre un débat national sur la modernisation des services publics. «Le 3ème Forum Centralien se veut une plateforme de réflexion sur un thème stratégique intéressant le monde des affaires, des institutions et le gouvernement», a souligné Mustapha Metaich, président du comité d'organisation du Forum centralien. M. Metaich a précisé, par la même occasion, que «cet événement constitue un cadre privilégiant les confrontations d'expérience, la circulation de l'information et l'acquisition de connaissances ainsi que la mise en œuvre de projets». En effet, ce troisième forum sort avec des conclusions concrètes afin de répondre à un certain nombre d'enjeux majeurs. Il s'agit, en effet, de la simplification des procédures administratives pour le citoyen et l'entreprise, la réduction des coûts des services publics et de l'amélioration de l'attractivité du Maroc auprès des investisseurs. De même, l'heure étant au partage d'expériences et à la mise en relief des leviers de modernisation des services publics nationaux. Notons dans ce sens le plan Maroc Numeric qui se veut un pas stratégique dans l'usage des technologies de l'information dans l'administration marocaine. «Le Maroc numérique avance bien. Le cap doit être maintenu et orienté désormais en fonction des retours d'expériences que nous ferons ensemble à l'occasion du bilan d'étape prévu courant 2013», a indiqué dans ce sens Mounia Boucetta, secrétaire générale du ministère de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies. Dans son allocution, Mme Boucetta a mis l'accent en particulier sur les réalisations du programme e-gouvernement (e-gov). L'état des lieux de ce volet s'avère satisfaisant. «L'e-gov agit comme un double levier d'amélioration. D'une part pour l'efficacité et l'efficience de l'administration ainsi que pour le rendement des usagers», a précisé Mounia Boucetta. Bien que le e-gov évolue de façon permanente, l'enjeu étant de maintenir cette cadence. «Le regard que nous devons porter à l'e-gouvernement aujourd'hui devrait aller au-delà de la simplification et de la dématérialisation des procédures administratives, qui est un pré-requis, et aborder tous les usages offerts par les technologies d'information susceptibles d'améliorer la gouvernance globale et le service au citoyen», a expliqué Mme Boucetta. Et de conclure que «nous devons rester en veille constante pour bénéficier de ces opportunités».