Le ministère des Finances dévoile les grandes orientations du projet de loi de finances 2013, au compte-gouttes. Sans trop de détail, le ministre de l'Economie et des finances, Nizar Baraka, a décliné, jeudi, lors du conseil des ministres, les grandes lignes du cadrage budgétaire pour l'année 2013. Elles sont axées, sans grande surprise, sur le volet social (facilitation de l'accès à l'éducation, aux services de santé de base et au logement, au renforcement des mécanismes de solidarité, à la priorité à l'emploi des jeunes...), au volet économique (poursuite des investissements publics, au soutien de la PME, à l'appui de l'offre exportable, notamment à destination des marchés arabes et africains,...) et au volet territorial (amélioration des conditions de vie, notamment en milieu rural et dans les zones enclavées, à la poursuite de l'INDH...). Ce PLF se veut également porteur du redressement progressif des équilibres financiers et macro-économiques. Le gouvernement Benkirane a annoncé un déficit budgétaire de 4,8% du PIB en 2013, contre 5% prévus en 2012 et un taux de change dirham/dollar à 8,5 en moyenne. La récolte agricole serait, elle, «moyenne», selon les prévisions du gouvernement qui s'attend, dans le PLF 2013, à un taux de croissance de 4,5%, au lieu de 3% en 2012. Le taux d'inflation, lui, serait aux alentours de 2%. Plus de détails à lire dans l'édition du 8 octobre des Echos quotidien.