Coronavirus ou pas, la vie doit continuer. C'est ainsi que les Marocains se sont rués ce week-end vers les plages pour respirer l'air marin… et ils ont bien nagé. Les autorités se sont mobilisées pour faire respecter les mesures d'hygiène sanitaire. D'ailleurs, pour rappel, il reste impératif de respecter les horaires, à savoir 8h-18h, pour aller à la plage où la location de parasols, chaises et transats est strictement interdite. De même que les parties de football, entre autres jeux de balle sur les plages, sont exclues afin d'éviter des contacts susceptibles de transmettre le virus. Pourtant, et c'est l'essentiel, aux quatre coins du royaume, les familles ont repris goût à la vie. Il le fallait. Tout le monde en avait besoin. Cela, même si en plein déconfinement, les chiffres sont repartis à la hausse concernant le nombre de cas positifs. Faut-il s'en inquiéter pour autant? Non, d'après le ministère de la Santé, qui assure que ces indicateurs résultent du nombre de tests de dépistage qui augmentent de jour en jour. Nos amis tunisiens, eux, n'ont plus aucun cas déclaré au niveau local. Voilà pourquoi ils ont donc décidé de rouvrir leurs frontières et ainsi permettre aux visiteurs d'entrer sur leur territoire, mais à condition de présenter les résultats du test de dépistage dès leur arrivée. Le «cas» tunisien est intéressant dans la mesure où il devrait nous permettre, dans les jours et semaines à venir, de voir si cette approche est viable au point de relancer toute une économie et en particulier le tourisme. Car la question de l'ouverture des frontières reste encore floue et même assez taboue au Maroc, du moins pour le moment. Si des rumeurs annoncent une réouverture pour juillet, des sources parlementaires nous assurent qu'il serait préférable d'attendre le 1er septembre et que c'est le scénario «le plus probable». D'ici là, les Marocains bloqués à l'étranger seront peu à peu rapatriés, mais selon les priorités. Sauf que leur prise en charge ne pourra plus être totale. Un pack (payant) hébergement-vol-dépistage leur sera proposé. Là encore, c'est bien la preuve que la vie a repris tous ses droits. Hicham Bennani. Les inspirations ECO