«C'est sur la base d'une demande du gouvernement que le ministre de la Santé étalera le bilan mi-annuel de son département le 8 août», explique un membre de la commission des secteurs sociaux. C'est donc le ministre de la Santé qui a choisi de prendre l'initiative pour présenter un bilan durant une année dans laquelle El Ouardi a initié le processus de la révision à la baisse des prix des médicaments. La réunion prévue mercredi prochain fait également suite à la fin des concertations que le département de tutelle a initié avec les représentants des médecins, des pharmaciens et des grossistes répartiteurs, pour une bonne application des nouveaux textes, qui ont été mis sur le circuit de l'adoption, notamment la loi 84-12 sur les dispositifs médicaux et 83-12 relative aux centres hospitaliers. Deux projets de décrets ont pu être validés durant la 1ère moitié de cette année 2012, celui de la bioéquivalence et des médicaments génériques. Pour le volet des réalisations, après le lancement du RAMED, l'amélioration de l'offre sanitaire et des conditions d'exercice du personnel des centres hospitaliers ont été mis sur les rails. L'étape du recueil des avis Le débat national sur le secteur de la santé a commencé de manière timide, ce sont d'abord les priorités du secteur et des actions urgentes à activer pour l'amélioration de l'offre sanitaire qui ont été identifiées. Les sessions publiques d'écoute qui se sont terminées le 5 juillet dernier ont cédé la place à un débat sectoriel. Lors de son dernier passage devant la 1re Chambre, El Ouardi a précisé que les visées de cette initiative s'inscrivent dans le prolongement du programme de communication «Intidarat», lancé en avril, et qui est destiné à associer les citoyens au développement de la charte nationale pour la santé. Les axes des concertations ont été étendus à 8 pans d'intervention qui concernent respectivement la facilitation d'accès aux services sanitaires, les modes de financement du système, le développement des outils de gouvernance, les politiques de sécurité sanitaire, les métiers de la santé, la formation et la gestion des compétences, le développement des industries pharmaceutiques, les prix des médicaments et les technologies biomédicales.Parallèlement au bouclage de ce débat, la nouvelle carte sanitaire sera renforcée par la création de deux centres hospitaliers dans les régions de Fès-Boulemane et de l'oriental. Deux nouvelles structures qui veulent régler les grands dysfonctionnements des services d'urgence et accompagner le RAMED . Le département de la Santé veut amorcer durant la 2e moitié de cette année son programme destiné à compenser la faiblesse de l'offre sanitaire par l'activation des solutions alternatives qui ont été décidées, dont notamment la création des unités mobiles d'urgence ainsi que la création de pôles régionaux spécialisés. La révision des modalités de la commande publique a été pour sa part activée afin d'assurer une couverture territoriale de soins qui réponde aux orientations du plan d'actions du ministère. Le projet de décret d'application des nouvelles mesures a été déposé au SGG et détermine les documents constituant les dossiers devant accompagner la demande d'enregistrement et d'agrément pour l'évaluation de la performance des réactifs. Le projet de décret précise aussi la composition de la nouvelle commission consultative des réactifs ainsi que les modalités de son fonctionnement.