Le groupe pharmaceutique Novartis, à travers sa division Sandoz, a remis, dans le cadre d'un don de médicaments au ministère de la Santé du Maroc, 120.000 doses d'hydroxychloroquine afin de soutenir sa lutte contre la pandémie actuelle et contribuer aux traitements des patients marocains atteints du COVID-19. Le Maroc est l'un des premiers pays au Moyen-Orient et en Afrique à recevoir un don de ce médicament. « Ce don intervient alors que Novartis mobilise ses efforts depuis le début de la pandémie pour venir en aide, à travers des actions citoyennes, aux patients, aux professionnels du secteur et aux autorités de santé publique au Maroc », explique le laboratoire dans un communiqué, rappelant qu'il s'est notamment joint à l'association des multinationales pharmaceutiques pour contribuer à un don financier global destiné au fond spécial COVID-19. Par ailleurs et au niveau international, Novartis a annoncé plusieurs initiatives afin de soutenir la réponse globale apportée à la pandémie. Le groupe mène actuellement aux Etats-Unis une étude d'ampleur sur l'hydroxychloroquine et a rejoint deux initiatives de recherches majeures : l'accélérateur thérapeutique COVID-19 coordonné par la Fondation Bill & Melinda Gates, Wellcome et Mastercard, ainsi qu'un partenariat de recherche lancé par l'Innovative Medicines Initiative. Ces deux programmes se traduisent par des collaborations intersectorielles qui réunissent des sociétés pharmaceutiques et des institutions académiques expertes dans des programmes de recherche coordonnés dont l'objectif est d'accélérer la recherche autour des molécules les plus prometteuses. En parallèle et en réponse à l'appel urgent de la Fédération européenne des industries et associations pharmaceutiques, Novartis a mis à disposition plusieurs composés considérés comme adaptés aux tests antiviraux *in vitro*. Le groupe évalue d'autres produits existants afin de vérifier si leur utilisation peut être étendue au-delà de leurs indications actuelles dans