Depuis l'entrée en vigueur du nouveau Code de la route, le 1er octobre 2010, plusieurs mesures se sont vues actualisées et approfondies pour permettre une application plus complète du Code de la route. Aujourd'hui, les opérateurs privés intéressés par l'ouverture et l'exploitation d'établissement pour dispenser des sessions d'éducation à la sécurité routière, sont vivement appelés à le faire par le ministère de l'Equipement et du transport. Ce dernier est justement chargé de délivrer les autorisations aux opérateurs respectant le cahier des charges établi pour l'occasion. Figurent ainsi parmi les critères d'obtention de l'autorisation, les capacités financières et techniques dont doit disposer l'établissement, les moyens et les modalités d'exploitation de l'établissement, les compétences requises pour animer l'éducation à la sécurité routière et les méthodes, programmes et outils mis à disposition des stagiaires. En attendant la mobilisation d'investisseurs privés, le ministère avait conclu un accord avec l'OFPPT. L'Office organisait alors des sessions d'éducation à la sécurité routière au niveau de ses 26 Instituts de technologie appliquée, répartis sur 24 villes, dont 3 à Casablanca et le reste à Marrakech, El Jadida, Tétouan, Rabat, Oujda, Al Hoceima, Meknès, Tanger, Fès, Nador, Dakhla, Agadir, Settat, Errachidia, Laâyoune, Safi, Guelmim, Essaouira, Ouarzazate, Taza, Kénitra, Salé et Béni Mellal. Elles deviennent obligatoires Initialement et comme mentionné dans l'article 33 de la loi 52-05 portant sur le Code de la route, «le titulaire du permis de conduire peut, avant I'expiration de la période probatoire, récupérer quatre points sans dépasser la limite du capital maximal affecté à son permis s'il se soumet à une session d'éducation à la sécurité routière». Cependant aujourd'hui, ces sessions sont obligatoires pour les personnes titulaires d'un permis de conduire ayant perdu plus des deux tiers des points affectés au permis de conduire pendant la période probatoire, ou la totalité des points affectés au permis de conduire à l'issue de cette période, ou encore par décision du tribunal suite à un accident de la route. Sinon, le conducteur privé de son permis de conduire devra patienter 6 mois avant de repasser l'examen du permis de conduire. Concrètement, les sessions d'éducation à la sécurité routière consistent en un stage de sensibilisation, censé être un rappel des règles imposées par la sécurité routière. La réglementation impose en outre la durée de ces sessions. Elles sont ainsi dispensées pendant 3 jours successifs avec une moyenne de 7 heures par jour.