« Le climat d'investissement au Maroc est sur le point de s'améliorer de façon significative à la lumière d'une conjoncture favorable, caractérisée par la stabilité et la confiance dont jouit le royaume ». C'est ce qu'a affirmé hier à Rabat, Najib Boulif, ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Affaires générales et de la gouvernance lors d'une réunion de la Commission nationale de l'environnement des affaires présidée par le chef de l'Exécutif, Abdelilah Benkirane. Devant un parterre d'officiels, de dirigeants et d'investisseurs, le ministre a présenté le plan d'action du Comité au titre de l'exercice 2012-2013. Plan qui sera axé sur l'amélioration de la transparence des procédures administratives et la modernisation du cadre juridique de l'investissement. Pour Boulif, le Maroc doit avant tout miser sur la confiance dont il jouit auprès de ses partenaires étrangers, et ce dans le but « d'améliorer le climat des affaires et soutenir la compétitivité de l'économie nationale, en fournissant des facilités aux investisseurs marocains et étrangers », explique-t-il. Le gouvernement a mis en œuvre un ensemble de procédures « de court et moyen termes » et dont l'exécution devrait, selon le ministre s'étaler « sur deux à trois ans » afin d'améliorer le climat des affaires. Concrètement, cette batterie de mesures concerne notamment, la charte de l'investissement, la loi des marchés publics, qui nécessitent des modifications de fond, en plus de la consécration du concept de l'entrepreneur social ou physique, qui fera l'objet d'un débat durant l'année en cours. Le tissu entrepreunarial est également sollicité dans cette démarche que la présidente de la CGEM, souligne participative. Présente également lors de cette réunion, Meriem Bensalah, a fait part de l'adhésion de l'organisation patronale à la mise en œuvre des grands chantiers de réformes ouverts pour l'amélioration du climat des affaires et de l'investissement au Maroc dans le cadre du partenariat public/privé.