Le Printemps arabe s'invite au forum de l'Institut marocain des relations internationales (IMRI), ce 11 et 12 mai à la Fondation du roi Abdelaziz à Casablanca. Cette rencontre étalée sur deux journées et organisée en cinq panels, connaîtra la participation d'invités de marque, à leur tête probablement Saâd-Eddine El Othmani, ministre des Affaires étrangères qui donnera le top départ du programme du forum, mais aussi Fathallah Sijelmassi, tout nouveau secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée, et Eneko Landaburu, ambassadeur de l'Union européenne au Maroc. «Un an après le déclenchement du Printemps arabe, il nous est apparu nécessaire de nous arrêter, le temps d'un week-end, sur l'état d'avancement du processus de démocratisation du monde arabe», explique Jawad Kerdoudi, président de l'IMRI. Est-ce trop tôt pour faire le bilan ? Pour Kerdoudi, le Printemps arabe «ne fait que commencer», et il n'y a pour cela qu'à voir ce qui se passe actuellement en Syrie. «Il est essentiel d'accompagner, par la réflexion et des propositions, un mouvement politique qui sera amené à changer la configuration politique de la région et de ces voisins» poursuit ce dernier. Ce qui explique la programmation d'un panel dédié spécialement au «rôle de l'UE et de la communauté internationale». D'autres thématiques tout aussi pertinentes figurent à l'ordre du jour des rencontres programmées, dont «l'impératif du développement culturel, économique et social» et «le respect des droits de l'Homme». Lintervention de l'ancien ministre de l'Economie et actuel maire de Rabat, Fathallah Oualalou, devrait clore les débats.