La place de Casablanca persiste dans le rouge. Pour la seconde édition de la semaine, tous les indicateurs de la Bourse sont en repli. Les deux Indices phare ont perdu chacun 0,39%. Le Madex termine ainsi à près de 9251,38 points, et le Masi à 11304,88 points. Les Footsie sont eux aussi à la baisse, soit -0,14% pour le Footsie 15 pour 11347,60 points et -0,28% pour le Footsie All - Liquid pour 9704,64 points. Le volume échangé sur le marché ressort à plus de 113,9 MDH, dont plus de la moitié du seul fait de SMI (23 MDH), Wafa Assurance (22 MDH) et AWB (17 MDH). Les meilleures performances de la journée ont été réalisées par Disway (3,43%), Afric Indutries (2,85%), CGI (2,63%) et CTM (2,57%). Par contre, Diac Salaf (-5,98%), IB Maroc.com (-5,41%), Wafa Assurance (-5,00%) et SMI (-4,99%) ont constitué les 4 plus fortes baisses de la journée. A noter que Diac Salaf a été réservée à la baisse. OPCVM au beau fixe L'année 2012 commence plutôt bien pour les OPCVM. À fin janvier, l'actif net, toutes catégories confondues, hormis les obligations MLT, était à la hausse. Si en effet, on met de côté ces dernières, en variation annuelle négative (-0,41%), les actions ont progressé de 0,81% à 22,3 MMDH, les diversifiés de 0,36% à 9,4 MMDH, les "monétaires" de 3,09% à 62,4 MMDH et les obligations à CT ; meilleure progression depuis le début de l'année, de 6,41% pour un total de 24,2 MMDH. En termes de performance, toutes les catégories d'OPCVM sont au beau fixe, avec des variations annuelles comprises entre 0,22% (obligations CT) et 1,14% (actions. Le trésor lèvera 11,5 MMDH La direction du Trésor et des finances extérieures vient d'annoncer qu'elle aura recours au marché des adjudications des valeurs du Trésor à hauteur de 11,5 MMDH au minimum. Ceci confirme donc la tendance observée sur le marché intérieur de la dette où le recours du trésor se fait de plus en plus important alors que le contexte de sous-liquidité continue à sévir sur les marchés monétaires (voir page 10). Dans ces conditions, force est de constater que tant que la présence du Trésor se fera aussi imposante sur le marché de la dette, le risque de hausse des taux des BDT, sur lequel sont d'ailleurs indexés les taux des crédits immobiliers, se fera sentir davantage.