La crise d'hystérie ressentie à Alger suite à l'ouverture d'un consulat d'un pays ami à Laâyoune est révélatrice du poids des rancunes développées chez les vieux généraux. En tout cas, ils doivent s'y habituer vu le nombre de pays qui voudraient installer des représentations diplomatiques à Laâyoune ou à Dakhla. Le Maroc, droit dans ses bottes, qui a mis sur la table la solution la plus crédible pour une sortie politique honorable, continue son bonhomme de chemin vers le développement et la construction. Il n'y a qu'à voir la qualité de vie dans les provinces du Sud pour s'en apercevoir, surtout si l'on compare cela avec l'archaïsme dans lequel vivent, depuis un demi-siècle, les Sahraouis séquestrés à Tindouf. Les généraux d'Alger, morts et vivants, n'ont qu'un seul mot d'ordre: se concurrencer dans l'hostilité affichée au Royaume. Une méthode «has been» pour détourner l'attention du peuple algérien sur ses propres problèmes et bien sûr afin de booster les contrats d'armement dont l'acuité n'est plus un secret pour personne. D'ailleurs, la déclaration du nouveau président est allée dans le même sens que celle du général décédé Gaid Salah, décédé il y a quelques jour : exiger du Maroc des excuses ! On feint d'oublier, mais l'histoire , tout comme la géographie, est têtue et a une mémoire de tortue : le refoulement massif des Marocains d'Algérie il y a 43 ans avec confiscation de leur argent et leurs biens est inoubliable. Le seul tort de ces quelques 350.000 personnes c'était juste d'être Marocains, même s'ils étaient mariés à des Algériens et Algériennes et qu'un sang mêlé coulait dans les veines de leurs enfants. Cette page sombre de l'histoire de l'humanité nécessite plus que des excuses pour pouvoir la tourner. Il est temps de savoir définitivement que notre pays a un régime voisin hostile et dont la fraternité des peuples est son dernier souci. Il faut l'oublier, et continuer l'œuvre constructive de ce Maroc, ô combien envié et jalousé même dépourvu d'hydrocarbures.