L'universitaire et écrivain, Jean-Marie Heydt, a présenté, vendredi soir, son dernier livre intitulé "Mohammed VI, la vision d'un Roi : actions et ambitions", lors d'une rencontre organisée à la librairie bruxelloise "Filigranes" en présence d'une pléiade de chercheurs, de journalistes, d'acteurs politiques et de nombreux membres de la communauté marocaine. Dans cet ouvrage, l'auteur, qui est membre du conseil scientifique de l'Observatoire d'Etudes Géopolitiques et ancien Président de la Conférence des Organisations Internationales Non Gouvernementales, livre son regard sur sa vison du Maroc qu'il qualifie de « belle découverte », en pleine évolution propulsée par le règne de Mohammed VI. Ces changements ont d'ailleurs été reconnus par le Conseil de l'Europe, a-t-il dit, rappelant que le Royaume a été le premier pays méditerranéen à intégrer le Centre Nord-Sud qui regroupe autour d'une même table les Etats, les Parlements, les collectivités locales et régionales et la société civile. Selon l'auteur, la position dont jouit le Maroc est confortée, d'abord, par un développement économique "boosté" par les infrastructures routières et ferroviaires comme le TGV et le tramway, ou encore portuaire avec la construction du port Tanger-Med qui a favorisé, entre autres, l'essor de l'industrie automobile, sans oublier l'apport de plans sectoriels, y compris le Plan Maroc Vert pour l'agriculture, en plus du grand Plan solaire qui permettra au Royaume de réduire sa dépendance énergétique. "La nouvelle politique du Maroc dans le domaine migratoire autant que sa politique africaine sont également de nature à renforcer son rôle d'interlocuteur privilégié entre le Nord et le Sud" a déclaré l'auteur. Rappelant que pas moins d'un millier de conventions bilatérales entre le Maroc et les pays africains ont été signées dans des domaines variés, il s'est dit convaincu de la capacité du Maroc à être en tête du nouveau binôme Afrique-Europe. Pour l'universitaire franco-suisse, le Maroc a su ainsi durant ces deux dernières décennies, réaliser une métamorphose généralisée sans pour autant perdre ses valeurs, et ce grâce à la vision modernisatrice du roi. Après la présentation de l'ouvrage qui s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Maroc en Belgique, Mohamed Ameur, un débat a été ouvert concernant les réformes engagées au Maroc sous le règne de Mohammed VI, notamment celles concernant le statut de la femme, les relations entre l'Europe et l'Afrique, la stabilité politique et institutionnelle du Royaume et son rôle sur la scène internationale et régionale.