Quelle feuille de route les travaux des premières Assises nationales du développement humain, tenues les 18 et 19 septembre, ont-ils permis de tracer? Les premières Assises du développement humain se sont clôturées, jeudi à Skhirat, et avec elles, une série de défis ont été tracés afin de corriger ce qui doit l'être en matière de développement de la petite enfance. Comme l'a souligné le Wali chargé de la coordination nationale de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), Mohamed Dardouri, la petite enfance est une "charnière extrêmement importante dans la vie de l'individu". Selon lui, les principaux défis recensés lors de cette rencontre, concernent notamment la généralisation de l'enseignement préscolaire et la sensibilisation des communautés surtout dans le monde rural – là où il y a le plus de disparités et de problèmes-, à la santé de la mère et de l'enfant. Dardouri a également relevé que la nutrition est fondamentale pour la petite enfance, faisant observer dans ce sens que dans certaines régions les enfants connaissent encore des retards de croissance. Parmi les conclusions, il a aussi noté l'adoption d'une approche multisectorielle pour mieux appréhender la problématique de la petite enfance. Pour rappel, les travaux de ces Assises, organisées sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI et marquées par un message royal adressé aux participants, ont été consacrés au développement de la petite enfance, thématique centrale du Programme 4 de la phase III de l'INDH. Ils se sont articulés autour de trois panels traitant des projets et des outils innovants au service du développement cognitif et social des enfants ainsi que de la santé et de la nutrition de la mère et de l'enfant. Plus de 500 participants concernés par le domaine, notamment institutions et pouvoirs publics, organisations internationales, société civile, collectivités territoriales, secteur privé, experts et enseignants-chercheurs, ainsi que des personnalités étrangères ont pris part à cet événement.