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L'Egypte se dote de bâtiments publics écologiques
Publié dans Les ECO le 05 - 07 - 2010

L'Egypte se trouve au centre de la ceinture terrestre favorable à une exploitation de l'énergie solaire, c'est-à-dire là où l'ensoleillement direct dépasse les 2.000 kWh/m2/an. Partant de ce potentiel non-négligeable, le projet MED-ENEC a proposé d'équiper les bureaux du gouvernorat du Sud Sinaï de systèmes de climatisation solaire. D'après le Plan Bleu des Nations Unies, en 2007, la technologie solaire était déjà appliquée pour 200. 000 chauffe-eau solaires dans le pays. L'idée est donc d'étendre cette dynamique à la climatisation solaire d'un bâtiment couvrant un espace de plus de 560 m2 de bureaux. Cette technologie du «froid solaire» a été réalisée par la mise en place de trois refroidisseurs à absorption, accompagnés de 82 m2 de tubes collecteurs. Afin de garantir l'efficacité du système de refroidissement, une isolation thermique du toit, des fenêtres calfeutrées, des pare-soleil ainsi que des détecteurs de mouvement pour le contrôle de la lumière ont également été mis en place. Et le système se révèle efficace, puisqu'une économie de 47% d'énergie a été enregistrée.
La climatisation solaire, compétitive ?
Le Dr Heinz-Jochen Poremski, chef d'équipe du programme MED-ENEC II, le confirme : «la technologie de climatisation solaire est démontrée avec succès dans ce projet pilote». Pourtant le surcoût de l'opération amène le Dr Poremski à penser que «la faisabilité économique n'est pas encore satisfaisante, à cause d'un coût relativement haut de cette technologie innovante –comparée à la climatisation conventionnelle– ainsi qu'au prix de l'énergie relativement bas en Egypte».
C'est la raison pour laquelle Mahmoud Shaban, de l'Association égyptienne pour l'énergie et l'environnement, en charge du design, de l'installation, de la mise en fonction et de la maintenance, décrit le projet surtout comme un «succès technologique». Pour le Dr Shaban, la solution la plus efficace, pour rendre compétitives les technologies respectueuses de l'environnement, consiste à «minimiser les subventions aux énergies fossiles». Heinz-Jochen Poremski est, quant à lui, tout à fait optimiste en ce qui concerne les potentialités du marché de cette technologie. «La climatisation solaire, affirme-t-il, va être compétitive très bientôt, grâce à l'augmentation des prix de l'énergie et à la réduction des coûts à travers la recherche et développement, ainsi qu'à un déploiement à grande échelle».
Il est également possible de promouvoir cette technologie de pointe. Une subvention pour ce type d'équipement pourrait réduire le temps de retour des investissements de trente ans à moins de six ans et demi, les coûts de fonctionnement énergétique du bâtiment étant ensuite largement inférieurs à ceux d'un bâtiment conventionnel. Il pourrait donc se révéler intéressant pour l'Etat égyptien de réduire les subventions aux énergies fossiles, ce qui permettrait de soutenir les énergies propres et d'équiper les bâtiments publics à grande échelle. Le savoir-faire s'est révélé être une pièce maîtresse du dispositif. Mahmoud Shaban considère en ce sens la coopération euro-méditerranéenne comme tout à fait positive, car elle a permis de «transférer le savoir-faire à moindre coût». Par ailleurs, l'importation du matériel d'isolation a été faite à partir du Japon, alors que les refroidisseurs et tubes collecteurs provenaient d'Europe et de Chine. Le coût de cette importation n'est pas sans effet sur la rentabilité d'un tel projet. Le développement du marché permettrait très certainement une baisse substantielle du coût unitaire de ces importations grâce à une économie d'échelle, voire même dynamiserait le développement d'une production locale. L'émergence de ce secteur servirait ainsi non seulement à l'équipement des immeubles de bureaux et des logements privés en équipements écologiques et économes en énergie, mais également au développement économique et des capacités technologiques du pays.


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