Les mesures prises par le gouvernement en matière de renforcement de la transparence ont permis au Royaume de gagner 17 places dans le classement de l'Indice de perception de la corruption en deux ans, a indiqué, mercredi à Rabat, le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani. S'exprimant lors d'une rencontre de communication, organisée par le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la politique de la ville, sur l'étude relative à la cartographie des risques de corruption dans les secteurs de l'urbanisme et de l'immobilier, le chef de gouvernement a noté que l'image du Maroc s'est relativement améliorée au niveau international, comme l'atteste l'indice de perception de la corruption, publié par Transparency international. Le Royaume a en effet amélioré son score de 6 points dans ce classement en l'espace de deux ans, a-t-il rappelé, précisant qu'il se positionne au 73ème rang en 2018 parmi les 180 pays analysés, alors qu'il occupait la 90ème place en 2016. Le Maroc figure actuellement dans le peloton de tête des pays africains et arabes en la matière, lui permettant d'être parmi les pays ayant le plus progressé dans ce classement, a-t-il souligné, précisant que la moyenne générale de l'IPC 2018 est estimée à 34 points/100 à l'échelle arabe et à 39/100 dans la région MENA. Face à la dilapidation de la richesse suite à la corruption, El Otmani a cité des études selon lesquelles la corruption entraîne la perte de 2 à 5 points de PIB, l'urbanisme et l'habitat sont les secteurs qui en pâtissent le plus, faisant observer que le programme gouvernemental a placé la consolidation des principes de probité et de transparence au rang des priorités de l'action gouvernementale.