Le secteur bancaire est-il en phase de guérir de son mal de liquidité ? En tout cas, le mois de décembre dernier a été nettement moins problématique que ceux d'avant, avec un manque de liquidité bancaire limité à 4,2 milliards de DH, au lieu de 8,9 milliards de DH un mois auparavant. Selon la Banque centrale, les facteurs autonomes de liquidité ont exercé sur les trésoreries bancaires un impact expansif de 4,6 milliards de dirhams durant le mois de décembre 2010, attribuable essentiellement à la diminution de la position nette du Trésor auprès de Bank Al-Maghrib, au reflux de la circulation fiduciaire, ainsi qu'à la hausse des avoirs extérieurs nets.