Le site historique du Palais Badii à Marrakech abrite jusqu'au 11 janvier une exposition d'oeuvres d'art plastique de trois artistes chinois, organisée à l'initiative de la Direction régionale de la Culture dans la cité ocre. Cette exposition, qui se veut une initiative en vue de contribuer à la consolidation des relations diplomatiques et des liens d'amitié séculaires entre le Maroc et la Chine, vise à promouvoir le dialogue culturel entre les peuples marocain et chinois. Elle aspire aussi à explorer des perspectives plus larges de coopération culturelle constructive entre les deux pays, indique un communiqué de la Direction régionale de la Culture. Cette manifestation connaît la participation des artistes Li Jin Yuan et Li Jiuntao, ainsi que de Paul Laporte Krikorian qui compte à son actif une série d'expositions, notamment sur la "région du Tibet" en 1999 et sur les "calligraphies chinoises à travers l'histoire entre la France et la Chine" en 2005, ainsi qu'une exposition d'affiches pour la renaissance culturelle en novembre 2008. Pour les œuvres de Li Jin Yuan, chercheur et directeur du centre des recherches des Beaux-arts à l'Ecole normale de Sichuan, elles sont un mélange entre les peintures chinoises qui puisent leur thématique dans la nature et l'eau, et les techniques de la peinture à l'huile occidentale, explique la même source, ajoutant que l'artiste traite plusieurs sujets inhérents à la nature, à l'Homme et à l'environnement. Yuan a encadré un groupe de chercheurs, organisé plusieurs expositions en France, en Allemagne, en Hongrie, aux Etats-Unis, au Japon et en Corée, et compte une trentaine d'ouvrages publiés par des éditeurs de renom en Chine. Ses travaux ont été exposés par de nombreuses organisations et institutions, dont l'Institut chinois des Beaux-arts, la Banque mondiale, le centre culturel de San Francisco, et des musées à Washington, en Thaïlande, en Australie, en Russie, aux Philippines et au Japon. Et de poursuivre qu'une série d'expositions contemporaines de cet artiste ont été organisées, permettant ainsi aux férus et aux professionnels de découvrir ses créations en Chine, en France (musée du Louvre, Palais Bourbon, etc..), au sein du siège du Parlement européen à Strasbourg et en Allemagne. Quant aux créations de Li Jiuntao, titulaire d'un master de la Faculté des Beaux-arts relevant de l'Université de Sichuan, elles puisent dans la philosophie taoïste, en incorporant les dessins spirituels taoïstes. Cet artiste, qui a exposé ses œuvres en France et en Allemagne, compte aussi plusieurs publications sur la religion taoïste, ses dessins spirituels et son art de calligraphie dans sa relation avec la calligraphie islamique.