Maintenant que l'organisation de la CAN 2019 a été retirée au Cameroun, comment se déploieront les prochaines étapes? Déjà, les responsables de la Confédération africaine de football (CAF) ont annoncé, hier, que la porte serait ouverte à d'autres candidatures pour prendre le relais. Lors d'une conférence de presse à Accra, le président de la CAF Ahmad Ahmad a souligné que le nouveau pays hôte de la 32é CAN (15 juin-13 juillet), sera connu d'ici au 31 décembre prochain. "Nous allons recruter un cabinet pour lancer un appel d'offres et déterminer un nouveau pays d'accueil pour la CAN-2019. On sait qu'il n'y en aura pas beaucoup mais on va laisser le choix à ce cabinet d'évaluer et de faire des visites et de faire sortir avant la fin de l'année le pays organisateur de la CAN. La CAF va s'assurer qu'un nouveau pays-hôte soit trouvé d'ici au 31 décembre", a indiqué le patron de la CAF. Le Comité exécutif de l'instance africaine réuni à Accra a estimé que le Cameroun ne sera pas en mesure d'organiser la CAN 2019, en raison du retard accusé dans les travaux de la construction des stades devant accueillir la compétition. Le Comité exécutif a pris sa décision de retirer l'organisation de la CAN 2019 au Cameroun sur la base d'un rapport dressé par sa Commission d'organisation de la CAN. Il s'agit d'une synthèse des deux dernières inspection faites au Cameroun en octobre/novembre. Aujourd'hui, trois pays seraient en pole position pour reprendre l'organisation de l'événement continental : le Maroc, l'Afrique du Sud et l'Egypte. C'est la quatrième fois que la CAF est confrontée à ce genre de situation, depuis notamment le passage du déroulement du tournoi aux années impaires.