Après sa retentissante sortie médiatique sur la décharge de Médiouna, en octobre dernier, l'équipe de l'AMCDD coordonnée par Abderrahim Ksiri revient à la charge. Cette fois-ci, elle ne pointe pas du doigt un projet ou un secteur particulier, mais organise un colloque sur le thème «Quel développement durable pour la ville de Casablanca ?». L'Alliance marocaine pour le climat et le développement durable (AMCDD) est déterminée à prendre part au développement de la capitale économique du royaume. En effet, après sa retentissante sortie médiatique sur la décharge de Médiouna en octobre dernier, l'équipe coordonnée par Abderrahim Ksiri revient à la charge. Cette fois-ci, elle ne pointe pas du doigt un projet ou un secteur particulier, mais organise un colloque sur le thème «Quel développement durable pour la ville de Casablanca ?». Organisé avec Cobaty International, organisation internationale de la construction pour le développement urbain soutenable, l'événement, qui aura lieu le 29 novembre à l'auditorium de la Fondation du roi Abdul-Aziz Al Saoud à Aïn Diab, vise à susciter la réflexion et le débat sur plusieurs questions. Quels sont les plans, programmes et projets qui visent à faire de Casablanca une ville durable ? Comment ces projets sont-ils mis en œuvre ? Dans quelle mesure contribuent-ils à faire de Casablanca une ville durable? Seront notamment invités à discuter de ces différents sujets le président du conseil de la ville, le gouverneur directeur de l'agence urbaine, le président de l'association Carrières centrales, le patron de Casa Events, des représentants du Conseil économique, social et environnemental, de la société d'aménagement de la ville de Zenata, de la Fondation Lydec ainsi que certains membres du bureau de l'AMCDD et ses partenaires. Pour permettre aux participants de mieux appréhender ce qu'est une ville durable, l'AMCDD a également prévu de présenter des expériences réussies en Espagne, en Italie et en Pologne. À signaler qu'«à travers ce colloque, l'AMCDD cherche à passer un seul et unique message aux élus de la ville de Casablanca. Et ce message est le suivant: le projet de ville durable doit se construire dans une démarche participative et partenariale», explique Abderrahim Ksiri, le coordinateur national de l'alliance. Ksiri veut dire que gouvernement, collectivités territoriales, opérateurs, entrepreneurs, membres de la société civile et citoyens doivent travailler dans la complémentarité pour donner âme au concept de ville durable. C'est pourquoi, selon lui, «Le plan d'action durable d'une ville doit se construire à partir des priorités définies par l'autorité politique certes, mais il doit aussi tenir compte des données recueillies sur le terrain, notamment auprès des acteurs locaux, des experts et des citoyens. C'est comme cela qu'il pourra intégrer l'esprit des lieux, les spécificités socio-économiques, culturelles et environnementales ainsi que les ressentis des citoyens directement concernés».