Le rapport du Secrétaire général de l'ONU au Conseil de sécurité dénonce les entraves imposées par le "polisario" aux actions de la MINURSO, notamment les activités du Représentant spécial et la liberté de mouvement des observateurs militaires de la Mission. A cet égard, le Secrétaire général informe les membres du Conseil de Sécurité, avec grande préoccupation, du refus du "polisario" de recevoir à Rabbouni, en Algérie, son Représentant spécial et chef de la MINURSO, ainsi que le Commandant de la composante militaire, plus d'une année après leur prise de fonctions. Le "polisario" poursuit, ainsi, ses entraves au travail de la Mission et son défi à l'autorité du Conseil de Sécurité et du Secrétaire général. Aussi, les deux plus hauts responsables de la MINURSO refusent catégoriquement de céder au chantage du "polisario" de les rencontrer à l'Est du dispositif de défense. En effet, à ce jour, le "polisario" n'a toujours pas reçu ces deux hauts responsables de la MINURSO. Face à cette situation, le Secrétaire général des Nations-Unies a appelé, instamment, dans ses recommandations, le "polisario" à mettre fin à son chantage et à rencontrer les hauts responsables de la MINURSO à Rabbouni, à Tindouf, conformément à la pratique établie depuis longtemps, et non pas à l'Est du dispositif de défense. En adoptant cette position légaliste et claire, l'ONU confirme qu'elle ne reconnait nullement d'autorité du "polisario" sur aucune zone du Sahara marocain. Ce qui dément toute la propagande mensongère du "polisario" sur les soi-disant "territoires libérés". Enfin, il sied de signaler que le rapport du Secrétaire général exprime ses préoccupations concernant les violations persistantes, par le "polisario", du cessez-le-feu et des Accords militaires, aussi bien à Guergarate, qu'à l'Est du dispositif de sécurité. Il dénonce, également, l'attitude obstructionniste du "polisario" vis-à-vis du mandat de supervision du cessez-le-feu de la MINURSO, y compris en entravant sa liberté de mouvement. Ces violations et provocations ont été dénoncées, preuves à l'appui, par le Royaume du Maroc, lors de la visite de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Horst Kohler, à Rabat en juin dernier, et à travers une lettre du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale au Secrétaire Général des Nations-Unies, en date du 12 avril 2018, accompagnées des photos satellitaires obtenues par le Satellite marocain Mohammed VI, et des démarches en marge des travaux de l'Assemblée Générale. En réponse, le Secrétaire Général affirme que le maintien de conditions stables et pacifiques sur le terrain est fondamental pour la création d'un climat propice pour la relance du processus politique. Il s'agit de la position que les responsables marocains n'ont cessé de faire valoir auprès du Secrétariat des Nations-Unies et des membres du Conseil de Sécurité.