La consultation médicale à distance, ou ce qui est plus communément appelée «téléconsultation», débutera en France à partir de 15 septembre prochain. Bonne nouvelle pour les citoyens français. À partir du 15 septembre prochain, l'Hexagone donne le coup d'envoi de la consultation médicale à distance (téléconsultation). La mise en place de la «téléconsultation» et de la «téléexpertise» s'inscrit dans le cadre du souci du gouvernement français de faire face à «l'enjeu majeur de l'accès aux soins pour tous». Constituant le couronnement de plusieurs mois de négociations entre l'Assurance maladie et les syndicats de médecins, un arrêté publié récemment au Journal officiel permettra à partir de ladite date d'activer la téléconsultation à «tous les cas médicaux». Fixées à 25 euros pour les généralistes et 30 euros pour les spécialistes, le processus est identique à celui d'un médecin : le praticien interroge son patient, pose un diagnostic, prescrit éventuellement un traitement adapté ou ordonne des examens physiologiques ou autres. En plus, les citoyens français bénéficieront aussi de la télé-expertise qui sera réservée «dans un premier temps» à des patients jugés prioritaires, notamment ceux vivant en zones sous dotées en médecins, ou atteints d'une affection longue durée (ALD). Dans le cas d'espèce, l'expertise est sollicitée par un médecin à un confère en raison de sa formation ou de sa compétence particulière, sur la base d'informations ou d'éléments médicaux liés à la prise en charge d'un patient, et ce, hors de la présence de ce dernier. Les honoraires du médecin «requis» se situeraient autour de 12 euros pour une consultation simple (quatre actes maximum par an et par patient), et 20 euros pour une consultation complexe (deux actes/an).