Microsoft fait de l'œil aux start-ups marocaines. Le mercredi 21 décembre, la filiale marocaine du géant américain de l'informatique a ainsi officialisé un partenariat avec la Moroccan Information Technopark Company (MITC) et l'Association des sociétés du Technopark (ASTEC) de Casablanca. C'est en présence d'Ahmed Réda Chami, ministre sortant de l'Industrie du commerce et des nouvelles technologies, de Ali Faramawy, vice-président corporate de Microsoft, de Jamal Skiti, président de l'ASTEC et de Lamia Benmakhlouf, directrice opérationnelle et support à la MITC, que l'accord a été présenté par Samir Benmakhlouf, dg de Microsoft Maroc. L'objectif de cet accord est clair. Il s'agit de renforcer la coopération entre le fournisseur d'outils informatiques qu'est Microsoft Maroc et -il faut l'avouer- ses clients potentiels, à savoir les jeunes entreprises installées au Technopark. Concrètement, Microsoft Maroc met à la disposition de ces startups, gratuitement et pour une période limitée, sa solution en ligne de cloud computing, Office 365. De la même façon, Microsoft Maroc offre aux startups marocaines opérant dans les nouvelles technologies l'opportunité de bénéficier de ressources technologiques et opérationnelles développées par Microsoft et mises en commun au sein d'une communauté internationale, le programme BizSpark. Motiver la créativité des startups marocaines Microsoft Maroc contribuera matériellement à la mise en place d'un centre de compétences au sein même du Technopark de Casablanca. Dédié principalement au développement d'applications smartphone pour le système d'exploitation mobile Windows Phone, ce centre mettra ainsi à la disposition de l'ensemble des startups technologiques une plateforme gratuite permettant de créer ces applications. Néanmoins, le seul accès à ces différents outils ne suffit pas. Microsoft Maroc, l'ASTEC et MITC prévoient donc d'organiser des rencontres mensuelles au Technopark afin de faciliter le partage d'expériences et de compétences. Nul doute que les 170 entreprises installées au Technopark et leurs quelque 1.500 employés, par ailleurs âgés en moyenne de 30 ans, sauront mettre à profit ces opportunités pour faire, enfin, du Maroc un «producteur de technologie» ainsi que l'appelle de ses vœux Ahmed Réda Chami.