L'Ecole marocaine des sciences de l'ingénieur (EMSI) a organisé, jeudi dernier à Rabat, la 5e édition du forum EMSI-entreprise, sous le thème «Afrique 4.0, quels défis pour l'ingénieur de demain ?». Cette rencontre initiée par l'EMSI, sous l'égide des ministères du Travail, de l'Insertion professionnelle et de l'Aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, l'Habitat et la Politique de la ville, se veut une plateforme d'échanges et débats entre différents acteurs nationaux du secteur de l'emploi, étudiants et lauréats marocains. Inscrit dans le cadre de la caravane de l'emploi, organisée par le groupe EMSI et qui a déjà fait escale à Marrakech- décembre 2016- et Casablanca- janvier 2017-, ce forum vise à promouvoir la création des startups et l'insertion de nouveaux diplômés, à travers la mobilisation d'acteurs professionnels de renom, sensibles et impliqués dans la dynamique nationale de la promotion de l'entrepreneuriat et l'emploi des jeunes. Intervenant lors de la cérémonie d'ouverture, le chef de la division de l'intermédiation dans l'emploi au ministère du Travail, Mohamed Taouile a salué l'organisation de ce forum qui s'inscrit notamment dans le cadre de la stratégie mise en place par le ministère, dans le but de faciliter l'accès des étudiants et chercheurs au marché du travail. «Le gouvernement accorde une grande importance à la question de l'emploi», a souligné Mohamed Taouile, ajoutant que les mesures adoptées dans ce sens, dont le plan national de promotion, œuvrent pour adapter le système éducatif -dans son ensemble- aux attentes du marché de travail. De son côté, le président-directeur-général du groupe EMSI, Kamal Daïssaoui a noté qu'à travers une thématique fédératrice à caractère national, cette édition vise à faire connaître l'économie africaine aux étudiants marocains, particulièrement celle des pays où plusieurs entreprises nationales se sont implantées. Cette rencontre vise également à mettre l'accent sur la contribution de la technologie dans la réduction des disparités entre pays africains et développés, qui jouissent de fortes économies, a-t-il affirmé, ajoutant que les établissements d'enseignement et de formation, se doivent désormais d'intégrer les politiques sectorielles qui englobent l'Afrique dans leurs programmes éducatifs. Au programme de cette rencontre figurent deux tables rondes autour des thèmes: «La numérisation, levier d'une accélération du développement socio-économique pour l'Afrique» et «La révolution industrielle 4.0».