Le Maroc a décidé de passer à la vitesse supérieure. Point de tolérance envers tous ceux qui aident, directement ou indirectement, le Polisario. L'Iran en fait les frais, tant pis. La diplomatie marocaine a pris la bonne décision à l'égard d'un pays qui a choisi d'armer nos adversaires, via un mouvement internationalement reconnu comme terroriste. Le Hezbollah, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a totalement changé d'ennemi depuis 2011, quand celui-ci a décidé de soutenir un régime barbare qui tue son peuple, celui de Bachar Al-Assad. Depuis lors, le Hezbollah a «oublié» son ennemi juré, Israël, et s'est tourné vers des pays arabes. Tantôt c'est l'Arabie saoudite, tantôt les Emirats, tantôt l'Egypte... et aujourd'hui, c'est du Maroc qu'il est question. Prendre en charge l'entraînement et l'armement du Polisario est tout simplement une déclaration de guerre que le Maroc ne saurait ignorer. Pourtant, notre diplomatie est allée jusqu'au bout avec l'Iran, essayant de le dissuader de retirer son injustifiable soutien aux séparatistes. Le déplacement de Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, à Téhéran témoigne de la retenue du royaume avant d'agir, face à la passivité de l'Iran. L'heure est donc à la fermeté. Une fermeté à appliquer au mur de démarcation où des mouvements de provocation sont en cours. Le Polisario, au mépris des résolutions du Conseil de sécurité, est en train d'ériger sa soi-disant capitale à Bir Lahlou, au sein même du Sahara marocain. Une autre déclaration de guerre à laquelle il faudra répondre par les armes le cas échéant. Fini la passivité qui a permis aux ennemis de «couper», impunément, les frontières maroco-mauritaniennes. À bon entendeur...