Le document du projet «Appui à la promotion de la tolérance, du civisme et de la citoyenneté en milieu scolaire et à la prévention des comportements à risques» a été signé, vendredi à Rabat. Paraphé par le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saïd Amzazi, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Maroc, Philippe Poinsot, et le Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas, Ahmed Abadi, ce projet ambitionne de renforcer le rôle de la vie scolaire et la promotion du civisme et de la citoyenneté chez les jeunes générations, à travers la mise à disposition de réponses éducatives adéquates pour lutter contre les incivilités. Amzazi a souligné, à cette occasion, que l'intégration des coordonnateurs de la vie scolaire dans les réseaux éducatifs locaux, régionaux et nationaux permet le partage d'expériences et d'expertises et le suivi des plans d'action de diverses écoles dans le domaine des activités de la vie scolaire. Il a également rappelé que les réformes définies par le système éducatif marocain depuis l'indépendance ont toujours eu pour objectif d'assurer l'éducation à tous les élèves, soulignant que les programmes scolaires ont connu des améliorations significatives au cours des dernières années au niveau de la promotion du respect et des valeurs, outre la lutte contre les stéréotypes et l'incitation à la haine. Pour sa part, Abadi a indiqué que l'idée de lancer ce partenariat vise le développement des compétences qui permettraient aux jeunes de s'acquitter de leurs rôles au sein de la société, en prenant en considération leurs conditions actuelles et les exigences psychologiques qui caractérisent cette génération, soulignant l'importance d'investir dans le capital humain au profit des générations actuelles et futures. De son côté, Poinsot a relevé que le projet entend dynamiser la vie scolaire et promouvoir le civisme et la citoyenneté auprès des jeunes et à apporter une réponse structurée face à la problématique des comportements à risques, notant qu'il s'inscrit dans les efforts nationaux et mondiaux consentis en matière de promotion de tolérance auprès de la jeunesse. Fruit d'un partenariat fondé sur les expertises complémentaires du Ministère de l'Education Nationale, du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Rabita, le projet repose sur un accompagnement et un renforcement des capacités des cadres pédagogiques et des services socio-éducatifs, à travers la mise en place d'un réseau de "coordinateurs" de vie scolaire et l'élaboration de plans d'action propres à chaque établissement pour la promotion de la participation sociale des jeunes. Le déploiement du projet se fera de manière progressive tout au long des 4 années (2018-2022) dans près de 3000 lycées et collèges. La première année servira de phase pilote et couvrira 200 établissements avec un budget estimatif de 1.305.000 dollars.