Dévoilée en avant-première mondiale à Genève, la troisième génération de l'Auris inaugure un 2.0 litres essence atmosphérique inédit, dont le rendement thermique atteint 40% quand il est seul et 41% dans un schéma hybride. Pionnier de la technologie hybride, Toyota entend bien conforter son avance en la matière. Cela passe par une amélioration continue des blocs électriques utilisés et des batteries qui les alimentent, mais aussi des moteurs essence qu'ils épaulent. D'où la présentation, cette semaine au Salon de Genève, du tout nouveau 2.0 litres Dynamic Force, quatre-cylindres essence destiné à la récente plateforme globale de la marque, dite TNGA (Toyota New Global Architecture). Si cette plateforme sert déjà pour les modèles Prius et C-HR, le moteur 2.0 l, lui, est tout nouveau. Le meilleur rendement thermique du moment Plutôt que de faire du «downsizing», les ingénieurs de Toyota ont opté pour un moteur un peu plus grand que l'actuel 1.8 litre essence de 122 ch des versions hybrides des Toyota Prius et C-HR. S'agissant des détails techniques de ce quatre-cylindres atmosphérique et à injection directe d'essence, l'ingénierie du géant nippon indique notamment avoir axé son travail sur les composants internes dudit moteur, à l'image du traitement spécial des pistons effectué en vue de réduire les frottements. La boîte CVT (variation continue) a également été travaillée, permettant d'avoir une réduction de perte de l'ordre de 20%, ce qui se traduit par plus de couple immédiatement. Résultat: le rendement de ce moteur essence atteint 40% quand il est seul, avec 144 ch pour 180 Nm et même 41% lorsqu'il est dans une architecture hybride, avec 170 ch pour un couple de 205 Nm. Question consommation, si le constructeur ne donne pas de chiffre, gageons que les seuils seront maintenus à la baisse et sous la barre des 5 l/100 km dans le cas d'une utilisation strictement thermique et moins de 4 l/100 km sous le capot d'un véhicule hybride. Inauguré par la nouvelle Auris Grâce à ce nouveau moteur, Toyota espère surtout réduire de 18% les émissions de CO2 de ses futurs véhicules. Parmi eux, l'Auris de 3e génération, qui sera la première à inaugurer ce moteur. Celle-ci vient d'être également dévoilée sur le stand genevois du constructeur, mais ne sera commercialisée que vers la fin de cette année. Outre ce nouveau 2.0 l Dynamic Force qui animera sa version hybride, la compacte de Toyota pourra aussi compter sur le quatre-cylindres essence 1.2 turbo de 116 ch, mais finalement pas de moteur diesel. Une technologie que Toyota compte abandonner plus vite que les autres constructeurs à l'aune de ses avancées réalisées sur les groupes motopropulseurs essence et hybride.