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«Faire de Casablanca une plateforme africaine d'échanges sur le digital»
Publié dans Les ECO le 13 - 02 - 2018

Mounir Jazouli, président du Groupement des annonceurs du Maroc (GAM)
Casablanca accueille, les 22 et 23 février, la quatrième édition de l'African Digital Summit, la grand-messe des annonceurs du continent. Mounir Jazouli, président du Groupement des annonceurs du Maroc (GAM) présente cet événement et revient sur les grandes tendances du marché de la publicité en Afrique.
Les Inspirations ECO : Quel est l'objectif de cette quatrième édition de l'African Digital Summit ?
Mounir Jazouli : L'African Digital Summit 2018 constitue une occasion pour les marketeurs et publicitaires de découvrir les tendances du digital et d'identifier les évolutions numériques futures pour réussir leur transformation et mieux piloter leurs stratégies marketing. L'évènement est également une opportunité pour améliorer les relations entre les différents acteurs, initier des projets innovants porteurs de valeur ajoutée pour l'ensemble des parties prenantes et contribuer au développement des écosystèmes du digital et de l'économie numérique en Afrique. L'édition de cette année consolide le rayonnement continental et international du sommet à travers la présence de plus de pays africains et des autres continents, l'ouverture aux dernières technologies AdTech et MarTech, la mise en place d'une démarche d'open innovation ainsi que le lancement d'une web TV dédiée au Digital en Afrique «African Digital TV».
Quelles sont les grandes tendances et nouveautés du digital sur le continent ?
La population du continent est majoritairement jeune «Digital Native» avec une forte culture du mobile et une ouverture sur ce qui se passe dans le monde entier. Elle est exposée à des publicités et à des activations de marques internationales et exige la même chose aux marques africaines ou filiales locales de multinationales. En termes de grandes tendances, nous pouvons parler de mobile marketing, de content marketing, de la vidéo, de l'avdergaming, de marketing d'influence... mais avec une adaptation aux particularités locales.
Sentez-vous qu'aujourd'hui, sur le continent, les annonceurs ont définitivement intégré le digital dans leurs stratégies ?
L'intégration du digital dans la stratégie de communication n'est plus un choix pour les annonceurs. Dans notre continent, le niveau d'intégration diffère d'un pays à l'autre et dépend fortement de la maturité du marché et du taux de pénétration d'internet et du mobile. Si on prend le cas du Maroc, qui dispose d'une étude annuelle sur les tendances du «Digital Trends Morocco», 90% des annonceurs ont une activité digitale et les 3/4 de ceux qui n'ont en pas comptent s'y mettre à court terme. Le budget accordé au digital représente entre 8 et 10% de l'investissement publicitaire global et ce ratio varie entre 2 et 25% pour l'ensemble des pays du continent.
Les annonceurs ont-ils déjà intégré les changements radicaux qui s'opérent dans le marketing ?
L'un des objectifs majeurs de l'African Digital Summit est justement de sensibiliser les annonceurs africains quant aux changements radicaux actuels et futurs touchant nos métiers et de les accompagner dans leur transformation en offrant un cadre de décryptage collectif des défis et tendances, des bases de connaissances, des outils d'aide à la décision et un benchmark continental et international. Nous pouvons parler aujourd'hui d'une prise de conscience de ces changements, mais qui demeure étroitement liée au niveau de maturité des marchés. Les pays disposant d'un cadre associatif structuré de la profession (comme le Groupement des annonceurs du Maroc) sont naturellement plus en avance sur ces sujets que les autres. La présence des filiales de multinationales ou d'agences appartenant à des réseaux internationaux contribue également à l'accélération de cette maturité.
Comment évoluent les investissements publicitaires sur le continent, notamment dans le digital ?
Pour tout le continent africain, une récente étude de PwC indique que la publicité digitale progresse en Afrique deux fois plus que la moyenne mondiale, mais avec un investissement global encore timide autour de 300 millions de dollars, ainsi que des disparités significatives entre pays. La croissance de la publicité digitale en Afrique est drivée par une minorité de pays qui ont les taux de pénétration d'internet les plus élevés et qui connaissent une bonne dynamique économique.
Le Maroc peut-il aujourd'hui revendiquer une place de hub numérique pour le continent ?
Dans l'absolu, je ne pense pas que ce soit le cas malgré les bonnes performances et les avancées du Maroc notamment au niveau du taux de pénétration d'internet 64,7% (22,56 millions d'abonnés à fin septembre 2017), du parc de téléphonie mobile (44,25 millions soit un taux de pénétration de 127%), des infrastructures technologiques ou encore de la formation. D'autres pays du continent connaissent une bonne dynamique digitale et d'innovation, mais sans arriver à se positionner en tant que pionnier ou hub.


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