Plus d'un an après la tentative de coup d'Etat, de nouvelles arrestations ont eu lieu en Turquie. Cinquante-quatre membres d'une université ont été interpellés par la police turque. Ils sont soupçonnés d'avoir eu un lien avec le putsch manqué en juillet 2016 contre le président Erdogan. C'est ce que rapporte l'Agence anatolienne de presse aujourd'hui. Au total, 171 mandats d'arrêt ont été émis contre des enseignants et du personnel administratif de l'ancienne université Fatih d'Istanbul, interdite d'activité par décret présidentiel. Ces personnes sont accusées d'avoir utilisé une messagerie cryptée, ByLock, dont les autorités turques affirment qu'elle est fréquemment employée par les partisans du prédicateur en exil aux Etats-Unis, Fethullah Gülen. Le président turc Recep Tayyip Erdogan n'a cessé d'affirmer que son ancien allié est l'instigateur du putsch manqué l'an passé, ce que dément le prédicateur. Plus de 50.000 personnes, dont des fonctionnaires et des membres des services de sécurité, ont été emprisonnées et plus de 150.000 ont été limogées ou suspendues de leurs fonctions dans le cadre de la purge post-putsch menée par Erdogan.