pour mieux asseoir son programme de développement. C'est lors d'une réunion plénière du Comité du développement de la Banque mondiale (BM) organisée à Washington du 9 au 15 octobre, que Lahcen Daoudi, ministre délégué chargé des Affaires générales et de la gouvernance, a déclaré dans une allocution au nom d'un groupe de 7 pays (G7 : le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, le Ghana, l'Iran, le Pakistan et l'Afghanistan), qu'«il est nécessaire de renforcer les capacités financières de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de la Société financière internationale (SFI) afin de permettre au GBM de concrétiser sa «Vision d'avenir» à l'horizon 2030. Cette déclaration qui ambitionne une augmentation dans le capital de la BM aurait trouvé raison dans le souci de M. Daoudi par rapport à un éventuel risque de tarissement des financements de la BM et ses filiales (BIRD, SFI), ce qui entraverait leurs contributions financières pour le développement dans le monde. En outre, le ministre, accompagné par d'autres responsables représentant le Maroc, dont le wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a souligné la nécessité d'une représentation «juste et équitable» des pays dans la répartition du capital du GBM, une requête dont le feedback est attendu par le ministre d'ici les réunions du printemps 2018. Aussi, Daoudi a demandé à ce que lui soit présentée une analyse détaillée pour la SFI (à l'exemple de la BIRD) qu'il considérera comme socle pour mieux appréhender son examen. L'enseignement a aussi fait l'objet d'un point important évoqué dans le rapport publié début octobre par le GBM sur le développement dans le monde en 2018 intitulé : «Apprendre pour réaliser la promesse de l'éducation». Dans ce sens, Lahcen Daoudi a ajouté que «le G7 attend avec intérêt les études régionales accompagnant ce rapport, qui devraient être consacrées à la crise de l'apprentissage dans les pays en développement». Enfin, le ministre a tenu à inviter la BM à démocratiser les initiatives au titre de la «Vision d'avenir» pour soutenir le programme de développement à l'horizon 2030, dont les deux objectifs principaux, rappelons-le, résident d'une part dans l'éradication de l'extrême pauvreté et d'autre part, dans l'assurance d'une prospérité partagée de manière durable.