Du 14 au 17 septembre, TANJAzz repart vers de nouveaux horizons : ceux des «Nouvelles voix du jazz», titre choisi pour cette 18e édition. 18 ans, c'est l'âge de la majorité, le moment post-adolescent de prendre son envol vers de nouvelles mélodies, de nouvelles influences et de nouveaux talents. Ce thème proposé par Philippe Lorin, fondateur et âme de TANJAzz, offre un nouveau coup de jeunesse à un festival qui s'est toujours voulu celui de toutes les découvertes ! « Chercher de nouvelles voix - de nouvelles voix - c'est exactement ma vision globale du festival avec l'envie, moi- même, de découvrir et de partager les découvertes, explique cet éternel jeune homme». Après le jazz des cinq continents en 2015 puis le jazz au féminin en 2016, les voies exploratoires des organisateurs les ont conduits d'Autriche en Espagne et au Maroc, d'Italie en France, Belgique ou Croatie. Du blues aux rythmes d'Orient, de l'Afrique aux Balkans, du flamenco à la samba, ils ont tendu leurs radars vers ce qui fait le jazz d'aujourd'hui et de demain. Ils ont ainsi recruté les nouveaux petits soldats d'un jazz éternel, rare musique offrant une telle capacité à se renouveler et à se ressourcer. En exergue de la programmation TANJAzz 2017, cette citation d'une poétesse québécoise (autre grande destination du jazz) dit tout : «Le jazz est vif, douloureux, doux, tendre, lent ; il apaise, il bouleverse, c'est de la musique et ce qu'il rythme est vrai, c'est le pouls de la vie». Une programmation qui va faire battre les cœurs ! Ceux qui vont faire battre un peu plus fort nos pouls et nos cœurs du jeudi 14 au dimanche 17 septembre sur les cinq scènes du Palais Moulay Hafid des Institutions italiennes et sur la grande scène gratuite du port de Tanger sont donc : Rita Payés & Joan Chamorro quintet, nouvelle lauréate de l'école barcelonaise Sant Adreu, remarquable incubateur de nouveaux talents, Rita, autre fleur éclose par le magicien Joan Chamorro (qu'on retrouvera à la trompette) ouvrira le week-end, vendredi sur la scène BMCI Palais. Daniel Čačija «Meilleur jeune chanteur» 2013 selon le magazine américain Down Beat, Daniel, d'origine croate et pianiste classique de formation, il sera la tête d'affiche du samedi sur la scène BMCI Palais rendant hommage à son aîné : Mark Murphy, voix légendaire du jazz, disparu en 2015. Morgane Ji, attention coup de foudre, vendredi à la Cour d'honneur et samedi sur la scène gratuite BMCI Ville ! Samia Tawil, tête d'affiche, vendredi à BMCI Ville et samedi dans la Cour d'honneur, cette autre très belle auteure compositrice et interprète, à la fois suisse, marocaine et syrienne, porte ses chants de liberté sur un RnB métissé aux accents cuivrés et funky. Vocal Tempo, la negra ou encore Michaela Rabitsch et bien d'autres surprises attendent le public du Tanjazz, cette année.