Le management de l'Office national des chemins de fer promet une totale métamorphose, dès 2018, de la configuration du réseau ferroviaire national, et ce grâce à un programme d'investissement ayant atteint sa vitesse de croisière. Près de 40 millions de voyageurs transportés, plus de 28 millions de tonnes de marchandises acheminées, environ 5,8 MMDH d'investissements réalisés, un chiffre d'affaires de 3,7 MMDH (+1%), un résultat d'exploitation de 223 MDH (+31%), et une capacité d'autofinancement de 673 MDH (5,8%).., sont autant de chiffres qui font aujourd'hui la fierté de l'ONCF (Office national des chemins de fer). Des indicateurs qui ont été révélés, vendredi dernier, lors du Conseil d'administration de l'Office, dont le management promet une totale métamorphose, dès 2018, de la configuration du réseau ferroviaire national, et ce grâce à un programme d'investissement ayant atteint sa vitesse de croisière. Actuellement en phase d'achèvement, ce programme englobe notamment le projet de construction de la ligne à grande vitesse reliant Tanger à Casablanca, le triplement de la voie ferrée entre Kénitra et Casablanca, le doublement complet de la ligne Casablanca – Marrakech, le remaniement des installations ferroviaires au sein de l'agglomération de Casablanca, la modernisation des installations de signalisation à travers le réseau, la réhabilitation du tunnel ferroviaire reliant Salé à Rabat ainsi que la construction de nouvelles gares ferroviaires. En attendant la mise en service de ces projets dès 2018, le directeur général de l'office, Mohamed Rabie Khlie, a noté que la préoccupation majeure de l'ONCF demeure la mobilisation totale de l'ensemble de ses moyens pour minimiser les impacts de ces grands travaux qui sont menés à un rythme accéléré. «L'Office a fait le choix volontariste de conduire ces chantiers avec le mot d'ordre : maintenir l'offre presque au même niveau, veiller à garantir le niveau de sécurité exigé et limiter, autant que possible, l'impact des chantiers sur la qualité du service», a t-il précisé. Par ailleurs, l'ONCF ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Son directeur général a promis de maintenir la cadence. Des conclusions des études prospectives ont été d'ailleurs présentées afin de pouvoir arrêter la feuille de route pour les années à venir.