Les prix du poulet, de la dinde et des oeufs restent stables grâce à l'abondance de l'offre sur le marché. La FISA table toutefois sur un regain de croissance cette année. Les prix des œufs, de la dinde et du poulet ne connaissent pas de hausse durant ce ramadan. Une situation confirmée par Choukri El Jirari directeur général de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA). Si au début du mois sacré, l'oeuf a atteint 80 centimes l'unité, il est redescendu à 67 centimes. « La tendance va se poursuivre car l'offre est très abondante», explique Choukri El Jirrari. Le prix de la viande de dinde, lui aussi, restera stable en cette période de forte consommation de viandes blanches. Le kilogramme est vendu à 15 DH, soit un niveau normal et qui concerne même les parties nobles de cette volaille de plus en plus prisée par les consommateurs. La cause de la chute du prix de la volaille est aussi due à la grande disponibilité du produit sur les marchés. Autre produit de grande consommation, le prix du poulet est aussi presque en chute libre. Son prix oscille entre 9 et 11 DH/le kg vif. La raison est toute simple : les rôtisseries sont généralement fermées pendant le mois sacré de ramadan. Cette situation n'inquiète pas les producteurs dans la mesure où la période estivale arrive bientôt et avec elle, les festivités, notamment la saison des mariages. En effet la FISA table d'une part sur une courte période de hausse des prix à partir de la mi-juin et surtout sur un retour de la croissance au titre de 2017. « Nous atteindrons certainement le niveau de production de 2015 après le recul que nous avons connu en 2016 », rassure Choukri El Jirrari. Il faut rappeler en effet que le dernier exercice s'était achevé sur une croissance négative pour la viande de dinde qui s'est établie à -5%, pour l'œuf à - 20% et pour le poulet à -10%.