Un bateau chargé de phosphates marocains a été obligé d'accoster dans l'espace maritime de l'Afrique du Sud sur demande du Polisario. Embarquant environ 50.000 tonnes de phosphates, ledit bateau a été arrêté au port Elizabeth le mercredi 3 mai. En réaction à ce fait, le gouvernement marocain a souligné hier jeudi que «les ressources naturelles du Sahara marocain sont exploitées dans le cadre du droit international et de la souveraineté nationale». En effet, le ministre porte-parole du gouvernement a souligné dans ce cadre que «cette exploitation se fait dans le cadre d'un système institutionnel basé sur l'existence d'institutions élues sur le plan régional...Conformément au droit international dans son volet traitant de la gestion des ressources naturelles». La justice sud-africaine qui a réagi en un temps record à cette demande de l'entité fantoche a fixé la date du 18 mai pour la première audience. Selon Reuters et d'après Othman Bennani Smirs, le conseiller juridique du groupe OCP : «il s'agit d'une procédure normale et temporaire décidé d'après des allégations d'une seule partie qui est le Polisario. Nous avons confiance et pensons que la décision sera en notre faveur lorsqu'on présentera les arguments au tribunal sud-africain. L'exploitation du site Phosboucraa s'effectue en plein respect des chartes des Nation-Unies et des droits internationaux».