Les détenus placés en détention préventive représentent plus de 42% de l'ensemble de la population carcérale, a indiqué Mustapha Al-Karafi, de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). Intervenant lors d'une table ronde organisée par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), mardi soir à Rabat, sous le thème La détention préventive et les alternatives possibles », Al-Karafi a souligné que la détention préventive constitue la première cause de la surpopulation carcérale, appelant à trouver des alternatives pour éviter les problèmes y afférents. De son côté, le président de l'association nationale des jeunes avocats du Maroc, Mohamed Lahbib Bencheikh s'est arrêté sur les données alarmants sur la détention préventive, « qui ne constitue plus une mesure à caractère exceptionnel, tel que stipulé par la loi ».