«Le concept de l'enfermement est aujourd'hui dépassé» avance Hassan Hmina, membre du cabinet du directeur de la DGAPR./DR La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a organisé une journée d'étude sur les conditions de vie prévalant dans les espaces carcéraux. Cette journée a permis aux participants d'échanger sur leurs expériences et les nouvelles exigences internationales en matière de détention et de réinsertion sociale des détenus. Une société se juge à l'état de ses prisons. Cette interpellation a bien été entendue par les responsables du système pénitencier marocain. C'est du moins le signal que la DGAPR a tenu à envoyer à travers la journée d'étude qu'elle a organisée sous le thème : «Espace carcéral : exigences sécuritaires et engagements de réinsertion», mercredi dernier à Rabat. Un thème qui s'inscrit dans la nouvelle approche proposée par les Nations Unies en vue de combattre la récidive. «Le concept de l'enfermement est aujourd'hui dépassé» avance Hassan Hmina, membre du cabinet du directeur de la DGAPR avant de marteler : «Nos missions, ce sont la sécurité et la réinsertion». Une vision partagée par les différents intervenants qui se sont succédé à la table de conférence. Mais quelles sont les implications concrètes de cette nouvelle approche ? Retrouvez l'intégralité de cet article dans l'édition du jeudi 11 juin, disponible en kiosques, ou en version e-Paper.