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Campagne Electorale : Les têtes d'affiches et les autres
Publié dans Les ECO le 11 - 11 - 2011

Qu'ils soient sur la liste locale ou nationale avec ses deux déclinaisons, féminine ou pour les jeunes, leur choix n'a pas été des plus faciles. Surtout pour ces deux dernières où les suspicions de «coup de pouce» ont été légion à l'égard de plusieurs responsables politiques pointés du doigt pour avoir tenté de profiter de l'aubaine pour placer «leurs proches». Si pour la liste locale, dans la plupart des cas, le choix s'est fait le plus naturellement du monde, pour certaines circonscriptions, il a fallu procéder au vote démocratique et au verdict final de l'instance exécutive centrale du parti. Ce qui est sûr, ce sont les personnes bien en vue qui ont été placées à la tête de la plupart des listes, surtout là ou les chances de remporter un siège paraissent les plus nettes. C'est le cas du RNI, qui a placé son président Salaheddine Mezouar au niveau de la circonscription de Meknès. L'actuel ministre des Finances un des chefs de file du G8, qui se présente pour la première fois face aux électeurs depuis sa prise de la direction du parti de la colombe, part favori tout comme son homologue de l'Habitat et de l'aménagement de l'espace, l'Istiqlalien Taoufik Hejira, dont la popularité à Oujda ne se dément plus surtout avec le retrait de la candidature de son principal concurrent le Rniste Driss Houat, président de la Fédération des chambres de commerce, qui a préféré passer le flambeau à Yahya Saghiri.
À Casablanca, on retrouve Karim Ghellab, à Sbata et Yasmina Baddou qui se représente dans la circonscription d'Anfa. Le PPS a, lui, préféré placer Ismaïl Alaoui, ancien SG du parti à Sidi Slimane, tandis que le PJD a reconduit Najib Boulif, l'un des économistes du parti au niveau de la ville de Tanger, où les pronostics le qualifient d'«indétrônable». Rappelons que le parti de la lampe a réussi à obtenir la moitié des sièges de la capitale du détroit lors des législatives de 2007. Mais il devrait cette fois, redouter la montée de Mohamed Zemmouri, candidat de l'UC, qui bénéfice du soutien de ses alliés de l'Alliance pour la démocratie. Ils sont la manifestation concrète de la dynamique de renouvellement des élites que tous les citoyens attendent. Eux, ce sont les têtes de listes nationales, locales ou régionales. Ils sont censés apporter une dose de fraîcheur et de féminité au Parlement. Certains partis n'ont pas fait dans la demi-mesure pour afficher leur volonté de «rajeunissement», comme le PAM, qui présente à la circonscription de Moulay Rachid à Casablanca, une candidature féminine dont l'âge ne dépasse pas 23 printemps ! Si pour les femmes, le choix s'est posé avec beaucoup plus d'acuité, pour les jeunes, la procédure a été simplifiée par la faiblesse des concurrents. «N'est pas jeune» qui veut ! L'USFP a choisi Aïcha Lakhmas, une habituée des campagnes électorales comme tête de liste pour les femmes et l'ancien responsable de la Chabiba ittihadia, Hassan Tarik, pour la liste des jeunes. Pour l'Istiqlal, c'est Fatima Meklamtou qui conduira la liste nationale des femmes, alors que les jeunes seront conduits par Abdelkader Lkihel, secrétaire général de la jeunesse du parti. Le PAM a renouvelé sa confiance à Fatiha Layadi, députée sortante pour conduire sa tête de liste féminine tout comme le PPS qui a reconduit le mandat de Gajmoula Abbi. Pour les jeunes, c'est Rachid Roubkane, membre du BP du parti du livre qui est placé en tête de liste.
Les circonscriptions de la «mort»
Le qualificatif de «poule de la mort», notoirement connu lors des épreuves qualificatives ou des éliminatoires des compétitions sportives internationales vaut bien pour les compétitions électorales pour désigner ces circonscriptions où les luttes s'annoncent rudes, au vu du poids des candidatures. Plusieurs circonscriptions sortent du lot. C'est le cas de celle de Sidi Slimane où l'actuel président sortant du Parlement, le secrétaire général de l'USFP, Abdelwahed Radi, se mesurera dans son fief historique avec Ismaël Alaoui, figure de proue du PPS et Hicham Hamdani, du PAM. S'il y aura de la place parfois pour plusieurs, la campagne risquera d'être nettement plus animée avec ces meneurs de troupes. Autres circonscriptions où la lutte sera, à tout point de vue, animée, celle de Rabat Chellah, où on retrouve Faouzi Chaâbi pour le compte du PEDD, en compétition avec le chargé des relations avec le Parlement du gouvernement El Fassi, le socialiste Driss Lachgar et Omar Bahraoui du MP. Le PJD, titulaire de deux circonscriptions sur les trois que compte la circonscription, a maintenu sa confiance au député en fin de mandat, Mohamed Réda Benkhaldoune. La capitale spirituelle, Fès, tient l'affiche des plus belles empoignades, entre le maire actuel, le très populiste Hamid Chabat, dont la verve syndicale lui servira d'atout majeur, qui concourt pour le compte du parti de la balanceet se présente dans la circonscription de Fès-Nord.
Avec les ministres USFP, Mohamed Ameur ou Ahmed Réda Chami, Omar Fassi Fihri et Abdellah Abdellaoui du PJD, Farid Amgar et Rachid Faik du PAM, les 8 sièges des deux circonscriptions (Sud et Nord) seront âprement disputés, d'autant plus qu'on retrouve les RNIstes Hassan Chahbi et Ahmed Laraichi au niveau de la même ville où se présentent également Hamid El Mernissi, transfuge du PAM, pour le compte de l'UC. La circonscription d'Agadir Ida Outanane promet, également, un choc de titans avec quatre têtes de listes locales, bien en vue, pour les quatre postes à pourvoir. L'actuel président de la commune urbaine de la ville, Tarik Kabbage, qui coiffe la liste de l'USFP, sera opposé au député sortant Aissa Mkiki du PJD. Dans le même temps, Abdellah Aber du RNI conduit la liste de son parti tout comme l'homme d'affaires Saïd Skalli conduit celle du MP.
Les absents et les recalés
Ils ne se présentent pas pour diverses raisons, bien que leur candidature aurait été bien appréciée de l'opinion en raison de leur personnalité ou des fonctions qu'ils ont eu à occuper. Parmi les grands absents, le premier ministre Abass El Fassi, qui est sur le point de prendre sa retraite, après une carrière politique qui l'a conduit à la Primature. Du côté de l'USFP, les candidatures d'Ali Bouabid ou celle de Omar Balafrej auraient été bien symboliques, tout comme celle de Adil Douiri de l'Istiqlal qui nous a confié être «plus utile ailleurs». Même son de cloche pour Moncef Belkhayat du RNI, qui préfère attendre les régionales. Certains ont préféré s'éclipser au profit de nouvelles figures comme Nabil Benabdellah du PPS, qui préfère jouer le rôle de véritable chef alors que d'autres ont choisi de ne pas se présenter, tout simplement comme c'est le cas de Moustapha Ramid du PJD. Pour des spécimens du calibre de l'ancien magistrat de Marrakech, Jaafar Hassoun, qui comptait se présenter pour le compte du PJD dans la circonscription de Taroudant, leur candidature a été tout simplement rejetée. Un autre membre du même parti et dont le sort dépend de la décision de la Cour constitutionnelle, reste le très fringant Samir Abdelmoula, qui a quitté le PAM pour le PJD, et qui, en tant que conseiller à la deuxième Chambre ne peut, légalement, poser sa candidature. Dans cette catégorie, on retrouve, également, ceux qui ont fait les frais des «règles démocratiques» qui ont prévalu. C'est la mauvaise surprise qui est arrivée à Latifa Bennanni Smirès qui s'est vu évincée, après vote, de la liste nationale de l'Istiqlal au titre des femmes par Fatéma Tarek, l'épouse de Hamid Chabat...


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