La Chambre criminelle près l'annexe de la Cour d'appel de Salé a décidé de poursuivre mardi l'examen de l'affaire des poursuivis dans le cadre des évènements de Gdim Izik. La séance de ce lundi a connu des échanges entre le parquet général, la défense des accusés et celle des victimes concernant la possession d'appareils d'enregistrement audio et vidéo non autorisés par le tribunal et certains documents qui étaient en possession des accusés, a déclaré à la presse le procureur général du roi près la Cour d'appel de Rabat, Hassan Daki. À ce sujet, la cour a décidé la remise des éléments saisis à leurs propriétaires à l'exception d'un document qui s'est avéré n'ayant aucun lien avec l'affaire, a-t-il dit. Le tribunal a, de même, accédé à la requête du parquet concernant le traitement à part du dossier d'un accusé poursuivi en état de liberté conformément aux dispositions du Code de la procédure pénale et sa programmation pour la séance du 13 mars prochain avec la convocation du mis en cause à comparaître devant la cour. Ce dernier avait déjà reçu la convocation à son domicile, mais il ne s'est pas présenté devant le tribunal, a rappelé Daki. Le tribunal militaire de Rabat avait condamné, le 17 février 2013, à des peines allant de la perpétuité à 30, 25 et 20 ans de prison ferme, les personnes impliquées dans cette affaire, qui étaient poursuivies pour «constitution de bande criminelle», «violence à l'encontre des forces de l'ordre entraînant la mort avec préméditation et complicité». Les incidents de Gdim Izik, qui remontent aux mois d'octobre et novembre 2010 lors du démantèlement du camp éponyme, avaient fait 11 morts dans les rangs des forces de l'ordre, dont un élément de la protection civile, ainsi que 70 blessés parmi les forces de l'ordre et 4 parmi les civils, ainsi que d'énormes dégâts matériels dans les établissements publics et les biens privés. Tags: Procès Gdim Izik poursuivis Salé Maroc