La loi 66-12 relative au contrôle et à la répression des infractions en matière d'urbanisme et de construction n'a certainement pas fini de faire parler d'elle. Le contenu de ce texte est en effet programmé ce week-end (samedi 7 janvier) à l'ordre du jour d'une rencontre de communication organisée à l'initiative de l'Ordre national des ingénieurs géomètres topographes (ONIGT). Les participants à cette journée œuvrent dans différents domaines et décortiquent notamment le rôle des ingénieurs géomètres topographes, leur champs d'intervention et les procédures judiciaires relatives à l'octroi des permis d'urbanisme et de construction afin de garantir l'application rationnelle de cette loi polémique. Au menu de la rencontre, des thématiques dont «l'Ingénieur géomètre topographe, entre spécialité et responsabilité» et «les démarches légales relatives aux permis en matière d'urbanisme et le rôle de l'ingénieur géomètre topographe». ... et les architectes bouclent leur memorandum De leur côté, les architectes intensifient leur lobbying. Ils sont plus de 500 professionnels à prendre part à la rencontre organisée à Casablanca par l'Ordre national des architectes et les 12 Conseils régionaux, parallèlement à celle de Rabat à l'initiative des ingénieurs topographes. Y participent également les ingénieurs-topographes et les promoteurs immobiliers. Le point d'orgue de cet évènement est la présentation d'un memorandum regroupant les amendements des différentes conseils régionaux des architectes, comme cela avait d'ailleurs été demandé par le ministre de l'Urbanisme, Driss Maroun, lors d'une rencontre tenue, il y a plus d'une semaine à Rabat.