Le projet de loi sur la grève vise à protéger les droits des travailleurs et des organisations syndicales    Le projet de loi relatif à la réparation des accidents de travail adopté    Lutte contre le stress hydrique, stations de dessalement.. Les progrès du Maroc mis en avant à Paris    Le projet de loi de lutte contre l'appropriation culturelle validé par la Chambre des représentants    Aziz Akhannouch procède au lancement officiel de la 7ème édition du salon Halieutis à Agadir    La moyenne des délais de paiement descend à 31,7 jours à fin décembre    Haïti: Washington suspend sa contribution à la Mission multinationale de police    Diplomatie : Un coup d'avance marocain difficilement rattrapable    Belgique : Bilal El Khannouss élu ''Espoir de l'année 2024'', pour la deuxième fois    Bayer Leverkusen : Xavi Alonso confirme le retour de Amine Adli    L'ambassade des Etats-Unis annonce des changements pour l'obtention des Visa    Températures prévues pour le jeudi 6 février 2025    Des cas de méningite détectés en Bretagne, dont un décès    Nador : trois individus interpellés grâce aux informations de la DGST pour trafic présumé de drogue et de psychotropes    Vaccin contre la méningite : Les pèlerins dans l'incertitude, l'institut Pasteur rassure    Qui prendra le gouvernail de la psychiatrie universitaire de la capitale ?    La Chambre des Représentants adopte à l'unanimité un projet de loi relatif à la protection du patrimoine    Tomber de rideau sur la 3ème édition du Festival du Livre Africain de Marrakech    Abderrahmane Benzidane, un scrupuleux dramaturge qui n'en finit pas avec son questionnement sur l'Homme, la vie et le théâtre    Donald Trump décide le retrait des Etats-Unis de plusieurs instances de l'ONU    Israël Maintient sa Position : Pas de Place pour le Hamas à Gaza    Jordan Bardella critique la politique française envers l'Algérie et réclame des mesures de rétorsion immédiates    Bruxelles : des tirs à l'arme automatique perturbent le réseau métropolitain, le narcotrafic en cause    Apaches, aéronefs, drones… Quel est l'impact des dernières acquisitions sur les capacités militaires du Maroc?    La Chambre des représentants adopte à l'unanimité le projet de loi relative à l'organisation judiciaire    Maroc : le gouvernement de Aziz Akhannouch envisage une hausse des péages autoroutiers pour éponger l'endettement    Equipe nationale (F) : Deux matchs de préparation au programme    CDM des Clubs 25 : Le Trophée présenté à Turin    CDM des Clubs : Sergio Ramos présent !    Exécution de la LF 2024: Un taux de réalisation de 110,8% pour les recettes fiscales    Activité industrielle: baisse de la production et hausse des ventes en décembre 2024    Nexus eau, électricité, sécurité alimentaire : Tanger-Tétouan-Al Hoceima prend le lead    Le Groupe espagnol Soho Hotels mise sur le Maroc pour son développement international    Sociétés régionales multiservices : le ministère de l'Intérieur lance une plateforme nationale de suivi    Maroc : élaboration de programmes de promotion de l'artisanat à l'occasion de la CAN 2025 et de la Coupe du Monde 2030M    Accidents de la circulation: 19 morts et 2.445 blessés en périmètre urbain durant la semaine dernière    La Commission nationale de la commande publique valide l'exclusion de l'offre de Somadiag par le CHU Mohammed VI de Marrakech    Maroc : adoption controversée du projet de loi sur le droit de grève avec une participation minimale des députés    Akhannouch : Hausse des salaires depuis janvier 2025 après la réduction de l'IR    La présidence palestinienne "rejette fermement" le projet de Trump de contrôler Gaza    Festival : La Dolce Musica s'invite au Maroc    Abidjan, la capitale du rire    Mise à niveau des stades marocains : Youssef Belqasmi (Sonarges) dresse un premier bilan    Mercato : Oussama Targhalline en route vers Feyenoord    Jazzablanca 2025 : Black Eyed Peas, Macklemore, Hindi Zahra et bien d'autres au programme    Maroc : Convention pour valoriser les arts équestres et la Tbourida    Maroc : Les salles de cinéma affichent une recette de 127 MDH (+42%) en 2024    Golf. Coup d'envoi de la 49e édition du Trophée Hassan II et de la 28e édition de la Coupe Lalla Meryem    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Immobilier : Un bras de fer se profile sur la loi 66-12
Publié dans Les ECO le 16 - 11 - 2016

Dans une semaine, les professionnels de l'immobilier se réuniront pour décortiquer cette loi qu'ils contestent. Entre-temps, ils déplorent le caractère «vague» de ce texte «en déphasage avec la réalité». Un reproche que le ministre de l'Urbanisme juge «infondé».
Ce que les professionnels du secteur immobilier fustigent dans leur communiqué de presse, envoyé le 14 novembre, Driss Merroun, ministre de l'Urbanisme et de l'aménagement du territoire, le rejette en bloc. L'adoption de la loi n° 66-12, relative au contrôle et à la répression des infractions en matière d'urbanisme et de construction, a suscité le mécontentement des professionnels, qui ont décidé d'organiser, dans une semaine, «une table ronde pour exposer les incohérences de cette loi par des juristes spécialisés», selon les propos de Youssef Ibn Mansour, président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI). Publié il y a bientôt deux mois, le texte en question instaure une refonte des procédures de contrôle des chantiers immobiliers, une définition des infractions et un système de sanctions, comprenant même des peines privatives de liberté. Pour les professionnels, c'est le caractère «vague» et «non-précis» des infractions et du principe de responsabilité qui est pointé du doigt. «Le texte reste ouvert à interprétation. De plus, toute la procédure de contrôle n'est pas claire.
Le plus grave est que cette loi ne prévoit aucune disposition pour délimiter la responsabilité. Il y a plusieurs intervenants dans un projet immobilier, et il doit y avoir un moyen de définir la responsabilité, comme il doit y avoir une possibilité de recours judiciaire», précise Ibn Mansour. Pour le ministre de l'Urbanisme, «le législateur n'a jamais été précis, à ce propos, avant l'adoption de la loi 66-12. La responsabilité des différents intervenants est maintenant claire grâce aux dispositions de cette loi. Par exemple, l'architecte doit effectuer des visites régulières aux chantiers et laisser une trace écrite de son passage. L'attestation qu'il livre à la fin des travaux fait même office de permis d'habiter», précise-t-il. En plus de la FNPI, la Fédération nationales du bâtiment et travaux publics (FNBTP), la Fédération marocaine du conseil et de l'industrie (FMCI), le Conseil national de l'Ordre des architectes (CNOA) et l'Ordre national des ingénieurs géomètres topographes (ONIGT) se sont joints à la cohorte contestatrice. Tout en soulignant l'importance d'une loi qui mettrait fin à la prolifération de l'habitat insalubre et non réglementaire, toutes ces parties ont dénoncé le contenu de ce texte de loi, «jugé en déphasage total avec la réalité du terrain, en plus d'être en contradiction avec plusieurs lois en vigueur, notamment la loi 12.90 sur l'urbanisme, la loi 107.12 sur la VEFA et le nouveau Règlement général de la construction», lit-on sur le communiqué de presse publié par les professionnels.
Plus de précisions sur les infractions ?
Ce que les professionnels reprochent, entre autres, à la loi 66-22, à savoir un «périmètre flou» des infractions, l'article 64 de cette loi le régit. Selon cet article, la construction d'immeubles sans autorisation, dans le non-respect du spectre des autorisations, dans une zone géographique non autorisée et sur des terrains appartenant à l'Etat ou au privé -ou collectives- est considérée comme une infraction. L'utilisation d'un immeuble sans permis d'habiter et le non-respect des articles 34 et l'alinéa 2 de l'article 54, qui concerne la tenue obligatoire d'un carnet de chantier, sont également passibles de différentes peines. «Grâce à cette loi, nous serons capables d'identifier le responsable dans le cas d'un effondrement de bâtiment. Les intervenants sont maintenant dans l'obligation d'avertir les autorités en cas d'infraction commise dans un chantier, et ce dans un délai de 48 heures. En somme, rien ne pourra plus être modifié dans un immeuble sans une autorisation préalable», souligne le ministre.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.