«La création d'un cadre financier euro-méditerranéen pour le développement économique de la région méditerranéenne» et «La décentralisation et l'équilibre territoriale et sociale» sont les deux thématiques abordées lors des travaux de l'assemblée parlementaire de l'UpM (Union pour la Méditerranée) qui se sont achevés hier à Antalya (Turquie). À cette occasion, le Parlement marocain a été représenté par Abdelhamid Saadaoui, président du groupe haraki à la Chambre des conseillers, qui a exprimé la position de l'institution parlementaire marocaine concernant les deux points à l'ordre du jour et présenté des propositions concrètes à ce sujet. Selon Saadaoui, «il serait judicieux de transformer la Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat (FEMIP) en une banque euro-méditerranéenne d'investissements à part entière relevant de la Banque européenne ». Cela permettrait d'instaurer une coopération financière euro-méditerranéenne «plus efficace» et «un environnement économique qui réponde aux aspirations des peuples de la région». Saadaoui a également appelé l'UE à passer de «la politique d'aide au développement» à «la politique du commerce pour le développement», à travers des projets structurants, notamment dans les secteurs de l'industrie et des technologies, et des pôles de développement intégré, et de permettre à la Banque européenne d'investissement (BEI) d'injecter des fonds supplémentaires dans les pays du sud de la Méditerranée, pour financer plus particulièrement des investissements générateurs d'emplois, notamment dans les domaines de l'industrie et des énergies renouvelables.