La Direction générale de la sûreté nationale vient de publier un communiqué alarmant sur les statistiques de la circulation durant la semaine dernière. 18 personnes ont été tuées et 1.494 autres blessées, dont 72 grièvement, dans 1.055 accidents survenus en périmètre urbain, durant la semaine du 13 au 19 juin. Ces accidents sont principalement imputés au défaut de maîtrise des véhicules, l'inadvertance des piétons et des conducteurs, l'excès de vitesse, le non-respect de la priorité, le changement de direction non-autorisé, le non-respect des feux de signalisation et du stop, la circulation sur la voie gauche et en sens interdit et le dépassement non-autorisé. Concernant le contrôle et la répression des infractions, les services de sûreté ont enregistré 28.821 contraventions et rédigé 11.237 procès-verbaux soumis au parquet général, alors que 17.584 amendes transactionnelles ont été recouvrées, précise le communiqué. Toutes ces causes, qui font malheureusement partie de notre culture civique défaillante, et de notre façon de conduire le moins que l'on puisse dire farfelue, sont accentuées en ce mois, censé être de piété, par le manque de sommeil et la fatigue supplémentaire qui en découle. Perdre sa vie, ou contracter une infirmité provisoire ou carrément permanente, à cause d'un accident est une chose horrible. Aussi horrible, si non plus, c'est d'être la cause de la mort ou de l'infirmité d'autrui à cause d'une inattention, d'une inadvertance ou d'une légèreté !! Le cas de conscience met longtemps à se dissiper, et on vit avec ce fardeau sur le cœur toute sa vie, c'est pour cela que prendre au sérieux la vie publique dans la rue dans toutes les positions, de conducteur ou de piéton, devrait être une valeur inébranlable et indiscutable. Quand on se trouve fortuitement bloqué dans un grand rond point d'une grande ville, on se rend aisément compte de l'égoïsme, de l'inconscience et de l'insouciance de la plupart de nos compatriotes, ce qui devait donner à réfléchir à toute une génération future qui doit prendre modèle ailleurs que dans son environnement immédiat ! That is the question ! Iconoclaste un jour, iconoclaste toujours... Oussama Benabdallah, Enfant de la télé Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.