Les sénateurs brésiliens ont voté, ce jeudi, en faveur de la destitution de la présidente du Brésil, Dilma Roussef, soupçonnée de corruption à des fins électorales. Une sanction qui s'applique pour 6 mois, en attendant le jugement final. Dilma Roussef va officiellement quitter ce jeudi le pouvoir : comme les députés avant eux, les sénateurs brésiliens ont voté dans la nuit en faveur de sa destitution. L'ancienne présidente va devoir faire face à un procès en destitution pour maquillages des comptes publics. Un total de 55 sénateurs sur 81 ont voté la mise en accusation de l'impopulaire dirigeante de gauche, et 22 contre. Elle sera remplacée dans la journée par son vice-président, Michel Temer, qu'elle accuse de coup d'Etat institutionnel, en attendant le jugement final des sénateurs d'ici 180 jours, soit 6 mois. Son départ met fin à 13 ans de règne du Parti des travailleurs (PT). En 2003, Luiz Inacio Lula da Silva arrivait au pouvoir et se rendait responsable du boom socio-économique brésilien des années 2000. Dilma Roussef lui a succédé. Tags: Dilma Rousseff Brésil destitution Sanction